En direct
A suivre

Le Brésil mobilise son armée à la frontière du Venezuela

Photo du président brésilien Michel Temer au Planalto Palace à Brasilia, le 29 août 2018, fournie par Agencia Brasil  [FABIO RODRIGUES POZZEBOM / AGENCIA BRASIL/AFP] Photo du président brésilien Michel Temer au Planalto Palace à Brasilia, le 29 août 2018, fournie par Agencia Brasil [FABIO RODRIGUES POZZEBOM / AGENCIA BRASIL/AFP]

Le président du Brésil Michel Temer a ordonné l'utilisation des forces armées pour "garantir la sécurité" à sa frontière avec le Venezuela, d'où affluent depuis des mois des réfugiés, et déplore une crise qui "affecte toute l'Amérique latine".

Devant l'ampleur de cette crise et son extension, les initiatives nationales et régionales se multiplient.

"Je décrète l'envoi des forces armées pour garantir la loi et l'ordre dans l'Etat de Roraima (...) du 29 août au 12 septembre", a annoncé mardi dans la soirée le chef de l'Etat, "afin de garantir la sécurité des citoyens brésiliens mais aussi des immigrants vénézuéliens qui fuient leur pays".

M. Temer a ajouté que la situation migratoire était "tragique" et "menaçait l'harmonie de quasiment tout le continent". "Ce n'est pas seulement le Brésil qui endure ses conséquences, mais le Pérou, l'Equateur, la Colombie et d'autres pays d'Amérique latine", a-t-il dit lors d'une allocution télévisée.

Situation "tragique"

"Pour cette raison, nous devons trouver de toute urgence un chemin pour changer cette situation", a insisté M. Temer, appelant "la communauté internationale à adopter des mesures diplomatiques" contre l'exode de Vénézuéliens fuyant la crise politique et économique avec de nombreuses pénuries de produits de première nécessité.

"Le Brésil respecte la souveraineté des Etats, mais nous devons nous souvenir que seul est souverain un pays qui respecte son peuple et en prend soin", a lancé M. Temer, visant l'administration du président vénézuélien Nicolas Maduro.

Le Brésil a accueilli quelque 60.000 réfugiés du Venezuela à ce jour et le Pérou, qui s'attend à en recevoir un nombre total d'un demi-million, vient de restreindre leur accès à son territoire.

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités