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La France reconnaît Juan Guaido comme «président en charge» du Venezuela

La France a reconnu, ce lundi matin, Juan Guaido comme «président en charge» du Venezuela, après l'expiration de l'ultimatum à Nicolas Maduro qui a refusé de convoquer une nouvelle élection présidentielle. Le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Allemagne en ont fait de même.

«Les Vénézuéliens ont le droit de s'exprimer librement et démocratiquement. La France reconnaît Juan Guaido comme 'président en charge' pour mettre en oeuvre un processus électoral», a tweeté le chef de l'Etat. 

«Nicolas Maduro n'a pas organisé d'élection présidentielle dans le délai de huit jours que nous avons fixé. Donc, le Royaume-Uni et ses alliés européens reconnaissent désormais @jguaido comme président constitutionnel par intérim jusqu'à ce que des élections crédibles puissent être organisées», a de son côté tweeté le chef de la diplomatie britannique, dans la foulée d'une annonce similaire faite par l'Espagne.

«Le gouvernement espagnol annonce reconnaître officiellement le président de l'Assemblée du venezuela, Mr Guaido, comme président en charge du Venezuela», a déclaré M. Sanchez lors d'une allocution télévisée, en appelant M. Guaido à convoquer des élections présidentielles le plus rapidement possible.

Le gouvernement allemand a également annoncé reconnaître l'opposant Juan Guaido comme président «par intérim» du Venezuela, en lui demandant de préparer une période de transition menant à des élections «crédibles».

L'Espagne, la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et le Portugal avaient donné le 26 janvier huit jours à Nicolas Maduro pour convoquer une nouvelle élection présidentielle, faute de quoi ils reconnaîtraient Juan Guaido comme président.

Le Kremlin dénonce l'«ingérence» des Européens

De son côté, le Kremlin s'est insurgé contre une «ingérence» des Européens après la reconnaissance par plusieurs capitales de l'opposant Juan Guaido en tant que président du Venezuela, à la suite de l'expiration de leur ultimatum adressé à Nicolas Maduro, un allié de Moscou.

«Nous percevons les tentatives de légitimer l'usurpation du pouvoir comme une ingérence directe et indirecte dans les affaires intérieures du Venezuela», a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

«Cela ne favorise en aucun cas le règlement pacifique, efficace et viable de la crise que traverse le Venezuela, a poursuivi M. Peskov, estimant que «toute solution» devait «être trouvée que par Vénézuéliens eux-mêmes».

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