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L'exécution de la seule femme condamnée à mort est confirmée

En 2004, Lisa Montgomery a tué une femme enceinte pour lui ravir son fœtus. [GETTY IMAGES / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP]

Elle avait tué une femme pour lui prendre son fœtus. Vendredi, trois juges de la Cour d’appel du District de Columbia (États-Unis) ont ouvert la voie à l’exécution de Lisa Montgomery, seule femme condamnée à mort aux États-Unis.

La semaine dernière, un tribunal d'un niveau inférieur avait annulé la date d’exécution de la femme de 52 ans, fixée le 12 janvier prochain, car il a estimé que l’affaire était toujours en suspens.

Dans un premier temps, son exécution, qui devait se dérouler par injection dans l’Indiana en décembre, avait déjà été reportée par un juge fédéral lorsque les avocats de la condamnée avaient contracté le coronavirus en rendant visite à leur cliente en prison.

Finalement, sauf recours en appel réussi, la peine devrait être appliquée le 12 janvier, soit 8 jours avant l’arrivée au pouvoir du nouveau président américain Joe Biden, le 20. Le prochain chef d’Etat américain souhaite éliminer la peine de mort fédérale.

Le bébé a survécu

En 2004, Lisa Montgomery avait tué une femme enceinte pour lui ravir son fœtus. Seize ans après, les États-Unis continuent de s'interroger sur les raisons qui peuvent pousser à un tel acte.

Cette année-là, Lisa Montgomery avait 36 ans. Mère de quatre grands enfants, elle avait subi une ligature des trompes quelques années plus tôt, ce que ses proches ignoraient.

Après avoir repéré sa victime -une éleveuse de chiens enceinte de huit mois- sur un forum de discussions, elle s'était présentée à son domicile sous prétexte de lui acheter un terrier. A la place, elle l'avait étranglée, avant de lui découper l'utérus avec un couteau, et l'avait abandonnée dans un bain de sang.

Elle était partie avec la petite fille -qui a survécu et a été rendue à son père- et l'avait présentée à son nouveau mari comme leur nouveau-né. Ce dernier l'avait crue, jusqu'à l'intervention de la police le lendemain.

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