De nombreux touristes et influenceurs occidentaux ont afflué ces dernières semaines vers les Emirats Arabes Unis, à la recherche de chaleurs et de sorties nocturnes.
En un mois, le nombre de contaminations a grimpé de 80.000 à 280.000, avec plus de 4.000 cas comptabilisés par jour, indique CNN.
Selon les experts, cette augmentation serait d'abord liée au fait que la mégalopole est habitée à 85% par des ressortissants étrangers, qui ont organisé des dîners ou reçu des proches durant les fêtes de fin d'année, faute de pouvoir rentrer chez eux.
Les Emirats Arabes-Unis semblent pour l'heure déterminés à accueillir les touristes, qui représentent une manne essentielle de l'économie de Dubaï. Les autorités relaient les mesures de prévention mises en place, pour tenter de rassurer ceux qui hésitent à maintenir leurs voyages.
UN PREMIER CONFINEMENT EFFICACE
Pour le directeur touristique Al Marri, «Dubaï a su prendre le problème à la racine». La ville a mis en place un confinement strict lors de la première vague, imposant l'un des plus durs confinements mondiaux. Les habitants n'avaient pas l'autorisation de quitter leur domicile sans l'autorisation préalable d'une application, pour des courses essentielles ou une pause sportive.
Depuis l'augmentation des cas au mois de janvier, Al Marri explique que les autorités ont de nouveau commencé à sévir. Depuis ce mardi 2 février, une restriction de 30% est imposée aux hôtels et aux clubs de plage. Les cinémas doivent diviser par deux leurs capacités.
Les bars et les restaurants sont de nouveau fermés, sous peine de sévères amendes.
UN FORT TAUX DE VACCINATION
La stratégie vaccinale des Emirats Arabes Unis semble également efficace. Le pays a l'un des plus fort taux de vaccination du monde, avec plus de 4 millions de doses administrées sur un population totale de 10 millions. D'ici la mi-mars, la moitié de la population devrait être vaccinée.
Le pays n'a d'autre choix que d'être prêt. En 2022, il devrait accueillir la nouvelle édition de l'Exposition universelle, reportée d'un an en raison de la pandémie.