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Covid-19 : l'arrivée du pollen printanier augmenterait le taux d'infection

La concentration de pollen dans l'air pourrait favoriser les contaminations de coronavirus -SARS-CoV-2, de son nom scientifique. C'est ce qu'une étude parue dans la revue académique PNAS, et menée par des chercheurs allemands, espagnols et américains semble démontrer.

On sait que le pollen a un effet immunosuppresseur sur les voies respiratoires en limitant la production d'interférons, essentiels pour lutter contre les virus. Pourtant, le rôle du pollen dans les infections de coronavirus n'avait jusqu'à maintenant pas été établi.

Pour la première fois, des travaux mettent en lumière une corrélation entre ces deux variables. 

Un effet amplifié dans les zones densément peuplées

Pour parvenir à ce résultat, les scientifiques ont analysé les données météorologiques et de concentration de pollen dans 31 pays, entre mars et avril 2020. Sur ces territoires, majoritairement situés en Europe, les chercheurs ont observé les taux de contamination de coronavirus en fonction de quatre paramètres : faible ou forte densité de population ainsi que faible ou forte concentration de pollen.

Dans les zones affichant une faible densité et une faible concentration de pollen, le taux de contamination de coronavirus augmente. Quant aux territoires densément peuplés où la concentration de pollen dans l'air était élevée, ils ont été associés à une hausse des contaminations plus importante encore. 

Un taux d'infection 10 à 30% plus élevé ?

Les chercheurs ont indiqué dans la revue scientifique que « le pollen est un facteur modulateur de la progression des infections par le SARS-CoV-2, en ajoutant potentiellement entre 10 à 30 % au taux d'infection».

La corrélation positive entre le taux d'infection et la quantité de pollen dans l'air a été établie dans toutes les zones analysées. Toutefois, elle n'est significative seulement dans quatre pays, dont la France, rapporte le média Futura Sciences

Enfin, ces recherches ne tiennent pas compte du terrain allergique des personnes infectées. On peut donc supposer que la tendance est plus marquée encore pour les personnes allergiques. 

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