En Inde, l'entreprise Tata Steel veut «faire [sa] part». Dans un communiqué rendu public dimanche 23 mai, ce spécialiste de la sidérurgie a indiqué qu'il continuerait de payer ses salariés morts du Covid-19, afin de soutenir leur famille.
Concrètement, les proches percevront le salaire du défunt jusqu'à la date qui aurait dû marquer son soixantième anniversaire. L'assurance santé des disparus sera également maintenue en faveur de leur famille.
#TataSteel has taken the path of #AgilityWithCare by extending social security schemes to the family members of the employees affected by #COVID19. While we do our bit, we urge everyone to help others around them in any capacity possible to get through these tough times. pic.twitter.com/AK3TDHyf0H
— Tata Steel (@TataSteelLtd) May 23, 2021
Tata Steel prévoit aussi de prendre en charge les frais de scolarité des enfants des salariés «en première ligne», morts après avoir contracté le coronavirus dans le cadre de leur travail. Ce, jusqu'à ce qu'ils «obtiennent un diplôme en Inde».
«La société a toujours été un bouclier d'acier pour ses salariés. Cette fois-ci ne fera pas exception. La famille Tata Steel soutient stoïquement les siens, dévouée à leur sécurité et bien-être», peut-on lire dans le communiqué.
Selon la BBC, d'autres initiatives semblables ont récemment émergé en Inde. Le groupe hôtelier Oyo Rooms propose notamment huit mois de salaire aux familles des salariés morts du Covid-19, avec une aide à l'éducation de leurs enfants pendant cinq ans. Le fabricant de verre Borosil a quant à lui promis de payer les salaires des travailleurs décédés pendant les deux prochaines années.
Durement touchée par la pandémie, l'Inde affiche actuellement le troisième bilan le plus lourd au monde, derrière les Etats-Unis et le Brésil, avec plus de 300.000 morts.