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Elle tue sa fille hospitalisée à coup de table pour une dispute à propos de crayons de couleurs

Jasmine était hospitalisée à l'hôpital Sacré-Coeur de Pensacola depuis le 8 juillet dernier. [Josh Brasted / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Une mère de 34 ans est accusée du meurtre de sa fille, en juillet dernier. L'ado de 14 ans était alors hospitalisée dans un établissement à Pensacola, située en Floride (États-Unis).

Les forces de l’ordre de la ville ont annoncé mardi dernier l’arrestation, la veille, de Jessica Bortle pour homicide involontaire, a rapporté le média américain TooFab.

Sa fille, Jasmine Singletary, avait été admise à l’hôpital Sacré-Coeur de Pensacola le 8 juillet dernier pour une infection. Cinq jours plus tard, le 13 juillet, elle a perdu connaissance et n’a pu être réanimée juste après la visite de sa mère accompagnée de sa grand-mère.

Le 21 juillet, les policiers ont été contactés par le bureau du médecin légiste. L’autopsie a révélé que la victime présentait des blessures importantes au niveau du foie et des côtes, qui n’étaient pas présentes lors de son admission dans l’établissement.

ELLE MENT AUX ENQUÊTEURS ET REVIENT SUR SES PROPOS

Selon le rapport, Jasmine présentait des blessures «similaires à celles causées par un accident de la route» provoquées par un «traumatisme contondant». 

Dans un communiqué de presse, la police a précisé que «le médecin légiste avait indiqué que les blessures étaient si graves que Jasmine serait décédée quelques minutes seulement après les avoir reçues».

Interrogée par les enquêteurs, Jessica Bortle a d’abord affirmé qu’aucun événement particulier n’avait eu lieu durant sa visite. Elle est ensuite revenue sur ses propos et a concédé avoir frappé la jeune fille au niveau de l’abdomen avec une table d'hôpital avant de s’«appuyer sur la table avec son poids».

Selon la mère, Jasmine l’aurait insultée lors d'une dispute concernant des crayons de couleur, sans plus de détails pour le moment. 

La trentenaire est depuis en détention dans une prison du comté d’Escambia. Elle encourt jusqu’à 30 ans de prison pour homicide involontaire.

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