Une école primaire de Zhuhai, dans le sud-est de la Chine, a mis en place un système de puce électronique intégrée dans le col de chemise des élèves afin de les surveiller.
Dès l’entrée dans l’établissement, la puce est détectée par des capteurs d’identification qui permettent d’effectuer un premier filtrage, sans avoir besoin de fournir une carte ou de se soumettre à la reconnaissance faciale.
Une innovation dont se félicite Yan Wengui, le directeur de l’école, qui avait détecté avant cette mise en place «certaines failles de la gestion scolaire», comme le souligne le journal de la ville, Zhuhai Tequ Bao.
La sécurité mise en avant
L’article encense le dispositif, qui permet de renforcer la sécurité dans l’école en centralisant sur une plate-forme d’information des données, comme la trajectoire des élèves ou encore le temps passé dans un endroit précis.
En cas de repérage d’une zone dangereuse ou d’un trajet inhabituel, le système envoie une alerte aux parents, aux enseignants et à la direction de l’école pour les avertir d’une situation à risques.
Bien loin du cliché positif présenté par le journal de la ville, la mise en place de ce système est critiqué par certains internautes et journalistes, à l’image d’un article du site d'information sino-américain Aboluo Wang, qui le compare «au bracelet électronique des prisonniers».