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Discriminations sexuelles : le créateur de jeux vidéos Riot Games verse 100 millions de dollars aux victimes

Riot Games a assuré vouloir « corriger le tir et construire un meilleur Riot». [Chris DELMAS / AFP]

L’éditeur de jeux vidéos Riot Games a annoncé qu’il versera 100 millions de dollars «pour mettre fin à des poursuites pour discriminations fondées sur le sexe». L’annonce a été faite via un communiqué de l’entreprise californienne.

Ce lundi 27 décembre, Rio Games, éditeur du jeu League of Legends notamment, a affirmé que 100 millions de dollars (environ 88 millions d'euros) vont être versés pour mettre fin à des accusations datant de 2018.

En effet, une plainte a été déposé par deux anciennes employées qui affirmaient être victimes de discrimination et de harcèlement sexuel au sein de l’entreprise.

D’abord, 80 millions de dollars seront versés aux membres qui ont entrepris un recours collectif, également initié en 2018. Parmi eux, une centaine d’employés, anciens et actuels, de Riot Games.

Les 20 millions restants seront dédiés aux frais juridiques liés à la plainte déposée en 2018. Pour l’instant, aucun accord n’a été trouvé entre les deux parties mais une audience, prévue dans quelques mois, devrait permettre de mettre fin à l’affaire.

Au début de l’année 2021, une ancienne employée a poursuivi en justice l’éditeur ainsi que son patron français, Nicolo Laurent. Celui-ci était accusé de harcèlement sexuel et de propos sexistes. Cependant, un examen indépendant a conclu en mars qu’aucune preuve ne pouvait appuyer les accusations.

Des mesures pour ne pas commettre les mêmes erreurs

L’éditeur de jeux vidéo va faire contrôler ses rapports internes ainsi que ses processus d’équité salariale par une entreprise extérieure pendant trois années.

«Au cœur de ce qui est devenu un défi», Riot Games a assuré vouloir « corriger le tir et construire un meilleur Riot». «Bien que nous soyons fiers du chemin parcouru depuis 2018, nous devons également assumer la responsabilité du passé», ont-ils ajouté.

Les dernières décisions, annoncées ce lundi, interviennent quelques temps après que le concurrent Activision Blizzard a été confronté à des protestations ainsi qu’à une action en justice de ses employés, dénonçant une «culture du harcèlement sexiste et toxique à l’encontre des femmes».

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