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L'Iran accuse les «sionistes» d'avoir assassiné un colonel des Gardiens de la Révolution

Le général Hossein Salami n'a pas prononcé le terme de «régime sioniste», généralement utilisé pour parler de l'Etat d'Israël. [ATTA KENARE / AFP]

Le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, a accusé lundi les «sionistes» d'avoir tué un de ses colonels le 22 mai à Téhéran.

Le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution iraniens, a accusé ce lundi 30 mai les «sionistes» d'être responsables de la mort du colonel Sayyad Khodaï, abattu par deux motards alors qu'il rentrait chez lui dans l'est de Téhéran.

L'homme a été atteint de cinq balles. L'officier a été tué «par les gens les plus vicieux, c'est-à-dire les sionistes. Et si Dieu le veut, nous vengerons sa mort», a indiqué le général Salami, selon un communiqué officiel des Gardiens, l'armée idéologique de l'Iran.

Le général n'a pas toutefois prononcé le terme «régime sioniste», utilisé par Téhéran pour désigner l'Etat d'Israël.

Une figure importante 

Dans un premier temps, l'Iran avait accusé du meurtre des «éléments liés à l'arrogance mondiale», une expression faisant référence aux Etats-Unis et à leurs alliés dans la phraséologie officielle iranienne.

«De la Maison Blanche à Tel-Aviv, l'ennemi a poursuivi [l'officier] pendant des mois et des années, de maison en maison et de rue en rue», a ajouté le général Salami.

La télévision d'Etat a présenté le colonel Khodaï comme un membre de la Force Qods, l'unité d'élite des Gardiens en charge des opérations extérieures, qui était «connu» en Syrie, pays en guerre où l'Iran aide militairement le régime de Bachar al-Assad.

Le meurtre de cette figure importante s'est produit près de deux ans après celui du physicien nucléaire Mohsen Fakhrizadeh, tué en novembre 2020 près de Téhéran dans une attaque contre son convoi imputée par l'Iran à Israël, son ennemi juré.

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