En direct
A suivre

Volodymyr Zelensky rend hommage au journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, tué en Ukraine

«Le journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff a été mortellement blessé par un tir», a aussi expliqué Volodymyr Zelensky. [Genya SAVILOV / AFP]

Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste reporter d'images (JRI) pour la chaîne BFMTV est mort en Ukraine, lundi 30 mai. Le président du pays, Volodymyr Zelensky, a présenté ses condoléances à ses proches.

Caméra au poing, Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour rendre compte du conflit qui y fait rage. Lundi 30 mai, le journaliste suivait des civils à bord d'un bus humanitaire lorsqu'il a été tué par un éclat d'obus. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lui a rendu hommage.

Dans un message vidéo, ce dernier explique que «dans la région de Louhansk, les occupants ont perturbé l'évacuation de zones de combat, tirant sur une voiture qui allait chercher des civils. Le journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff a été mortellement blessé par un tir».

Agé de 32 ans, ce dernier travaillait pour la chaîne BFMTV depuis six ans. D'après les autorités ukrainiennes, il aurait été touché au cou par un éclat d'obus russe. Patrick Sauce, grand reporter de BFMTV, précise que le camion blindé dans lequel se trouvait son collègue «n'a pas été touché directement mais des éclats ont traversé le pare-brise blindé».

Le journaliste Maxime Brandstaetter, qui accompagnait Frédéric Leclerc-Imhoff sur le terrain, a été «légèrement blessé», selon la chaîne française d'information en continu. Patrick Sauce ajoute qu'«Oksana Leuta, la fixeuse-traductrice ukrainienne, va bien».

Dans son message, Volodymyr Zelensky se rappelle avoir accordé un entretien à BFMTV il y a «un peu plus d'un mois». «C'était ma première grande interview avec un média français, souligne le président ukrainien. J'adresse mes sincères condoléances aux collègues et à la famille de Frédéric».

Du côté du quai d'Orsay, l'ouverture d'«une enquête transparente pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame» a été exigée. La ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, se trouvait elle-même en Ukraine ce lundi. Sur Twitter, elle s'est dite «profondément attristée et choquée» et a dénoncé «un double crime qui vise un convoi humanitaire et un journaliste».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités