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Guerre en Ukraine : Moscou accuse à nouveau le Royaume-Uni du sabotage des gazoducs Nord Stream

Le Royaume-Uni a rejeté les accusations de la Russie ce mardi. [Fabrice COFFRINI / AFP]

L'armée russe a réitéré ce mardi ses attaques envers Londres qu'elle accuse d'être responsable des explosions qui ont entraîné des fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, en septembre.

De graves allégations faites par la Russie. Après des premières déclarations proférées samedi, Moscou a réitéré, ce mardi 1er novembre, les accusations dirigées contre le Royaume-Uni. Le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a mis en cause la Grande-Bretagne dans les explosions ayant entraîné les fuites des Gazoducs Nord Stream 1 et 2. 

«Nos services de renseignement disposent de preuves suggérant que l'attaque a été dirigée et coordonnée par des spécialistes militaires britanniques», a assuré Dmitri Peskov. «De telles actions ne peuvent pas être laissées (sans réponse). Nous allons réfléchir aux mesures à prendre», a précisé le porte-parole de la présidence russe, dénonçant le «silence inacceptable des capitales européennes».

«Des représentants d'une unité de la marine britannique ont participé à la planification, à la logistique et à la mise en oeuvre de l'acte terroriste en mer Baltique le 26 septembre afin de porter atteinte aux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2», avait déjà dénoncé samedi le ministère russe de la Défense sur Telegram.

Le même jour, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova avait également attiré l'attention du Conseil de sécurité de l'ONU sur cette «série d'attaques terroristes avec l'implication de la Grande-Bretagne». 

Le royaume-uni dément 

Le porte-parole du nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak a estimé que les accusations des autorités russes visaient à «détourner» l'attention, ce qui «fait partie de leurs méthodes habituelles».

Même son de cloche du côté du chef de la diplomatie britannique James Cleverly qui a dénoncé ce mardi des «fausses informations» de la Russie qui «étaient de plus en plus coupées de la réalité» et «servaient à détourner l'attention du peuple russe des échecs russes sur le champ de bataille». 

Samedi, la Première ministre française Elisabeth Borne avait indiqué «n'accorder aucun crédit» aux propos de l'armée russe. 

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