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Guerre en Ukraine : une attaque de drones provoque un incendie dans un dépôt de pétrole à Sébastopol

Au-dessus de la ville s'étend un impressionnant panache de fumée. [REUTERS/Stringer TPX IMAGES OF THE DAY]

Un gigantesque incendie a été provoqué dans un dépôt de pétrole par une attaque de drones ce samedi 29 avril. Les images montrent d'impressionnants panaches de fumée au-dessus de la deuxième ville de Crimée.

Pas de blessé, mais des images impressionnantes. Ce samedi 29 avril, au matin, une attaque de drones a touché un dépôt de pétrole à Sébastopol, en Crimée. Les frappes ont causé un gigantesque incendie sur plus de 1.000 m2, qui ne sera pas maîtrisé avant ce soir, selon le gouverneur de Crimée, Mikhaïl Razvojaïev.

Ce dernier a publié, via son compte Télégram, des images montrant d'énormes flammes et l'intervention des services de secours. Plus de 60 pompiers ont été envoyés sur place, la situation est «sous contrôle» et «personne n'a été blessé», a-t-il précisé.

L'agence de presse publique Ria Novosti a indiqué que quatre citernes de pétrole avaient été endommagées et «brûlées» par ces frappes. «Les infrastructures civiles ne sont pas menacées», a indiqué une nouvelle fois Mikhaïl Razvojaïev.

C'est la seconde attaque de drones à Sébastopol cette semaine. Dans la nuit du 23 au 24 avril, les autorités russes avaient repoussé une frappe à 3h30 du matin qui visait la flotte russe de la mer Noire.

Depuis le début du conflit en Ukraine, la Crimée est la cible d'attaques ciblées. En octobre 2022, un engin explosif avait partiellement détruit le pont de Kertch, une infrastructure controversée reliant la Péninsule à la Russie.

Pour rappel, depuis 2014 et suite à un référendum, la République de Crimée fait partie de la fédération de Russie. Toutefois, cette annexion est considérée comme illégitime par le droit international.

Il y a deux semaines, les autorités criméennes ont annoncé l'annulation de deux célébrations prévues les 1er et 9 mai, correspondant à la fin de la Seconde Guerre mondiale en Russie, pour des «problèmes de sécurité». 

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