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Enfants secourus dans la jungle colombienne : leurs proches se déchirent pour obtenir leur garde

Les quatre enfants sont hospitalisés à l'hôpital militaire de Bogota, où ils reprennent des forces. [Prensa presidencial / Colombian Presidency / AFP]

Les quatre enfants sauvés de la jungle colombienne sont au coeur d'un différend familial qui oppose le père de deux d'entre eux et leurs grands-parents maternels.

A peine secourus, les quatre enfants rescapés de la jungle colombienne sont à présent au coeur d'un conflit familial. La disparition de leur mère, morte dans le crash d'avion auquel ils ont survécu, a déclenché une bataille entre le père des deux plus jeunes et les grands-parents maternels, qui veulent chacun obtenir leur garde.

Dans une interview à la radio BLU, la directrice de l'Institut colombien du bien-être familial, Astrid Caceres, a indiqué qu'un assistant social avait été affecté à la fratrie, à la demande des grands-parents maternels.

D'après l'Associated Press, Narciso Mucutuy, le grand-père, accuse le père des deux plus jeunes enfants, Manuel Ranoque, d'avoir battu sa fille, Magdalena Mucutuy.

La «santé des enfants» avant tout

Interrogé sur de telles violences, le principal intéressé a reconnu avoir attaqué sa femme «verbalement, parfois. Physiquement, très peu». Il a ensuite balayé le sujet, estimant que cela relevait d'une affaire familiale privée et non de «commérages pour le monde».

Mais les grands-parents des enfants ne l'entendent pas de cette oreille et refuse que la garde des petits lui soit accordée. Astrid Caceres a indiqué qu'une enquête était en cours pour «en apprendre un peu plus sur la situation». «La chose la plus importante en ce moment est la santé des enfants, qui n'est pas seulement physique mais aussi émotionnelle», a-t-elle ajouté.

Perdus pendant quarante jours dans la jungle colombienne après le crash de l'avion dans lequel ils voyageaient, Lesly, Soleiny, Tien Noriel et Cristin, âgés de 13 à 1 ans, ont survécu en mangeant de la farine, des graines de manioc et des fruits. Retrouvés amaigris mais vivants, ils sont depuis hospitalisés à l'hôpital militaire de Bogota, où ils reprennent des forces.

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