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La Russie dit avoir déjoué une tentative d'assassinat ukrainienne du dirigeant de la Crimée

La Russie a affirmé plusieurs fois avoir été la cible de tentatives d'attentat d'origine ukrainienne. [©Alexey PAVLISHAK/REUTERS]

La Russie a affirmé ce lundi 3 juillet avoir déjoué une tentative d’assassinat du dirigeant de la Crimée, annexée par Moscou en 2014. Les services de sécurité russes accusent l’Ukraine d’en être à l’origine.

Sergueï Aksionov, le dirigeant de la Crimée, région du sud de l'Ukraine annexée par la Russie en 2014, aurait été la cible d’une tentative d’assassinat, selon les services secrets russes. «Une tentative d'assassinat du dirigeant de la Crimée Sergueï Aksionov organisée par les services spéciaux ukrainiens a été déjouée», a indiqué le FSB, cité par les agences de presse russes. L'auteur de cette attaque aurait tenté de poser une bombe dans la voiture de Sergueï Aksionov.

«Le poseur de bombe n'a pas eu le temps de mettre à exécution son intention criminelle, car il a été arrêté au moment où il récupérait un engin explosif d'une cache», a ajouté le service de sécurité russe. L’individu est un citoyen russe né en 1988 et qui aurait été recruté par les services secrets ukrainiens, et aurait «suivi une formation au renseignement subversif en Ukraine, y compris aux explosifs», selon les déclarations du FSB. 

Dans un message posté sur le réseau social Telegram, Sergueï Aksionov, la cible de cette tentative d’assassinat, a écrit : «Nos services spéciaux travaillent de manière claire et efficace. Je suis convaincu que les instigateurs de ce crime seront retrouvés et punis», en remerciant le FSB d’avoir déjoué l’attaque le visant. Kiev n’a pour le moment pas réagi à ces accusations. 

Depuis plusieurs mois, la guerre entre l’Ukraine et la Russie ne se joue plus simplement sur le territoire ukrainien. Moscou a accusé plusieurs fois Kiev d’être à l’origine d’attentat ou d’attaque sur son territoire. Début mai, la Russie a notamment annoncé l’ouverture d’une enquête pour terrorisme après avoir abattu deux drones qui auraient visé la résidence de Vladimir Poutine, et accusé l'Ukraine de tentative d'assassinat «terroriste». Des accusations que Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a démenti. 

Le FSB avait également annoncé début mai avoir «démantelé» un réseau ukrainien «terroriste» en Crimée, après de nombreux sabotages dans la région annexée. Ce réseau prévoyait, selon le FSB, de commettre des «meurtres sur des hauts fonctionnaires» russes installés par Moscou. 

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