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Rammstein : l'enquête pour agressions sexuelles contre le chanteur du groupe classée sans suite

Till Lindemann a commenté cette décision de justice sur son compte Instagram. «Je remercie tous ceux qui ont attendu la fin de l'enquête sans préjugés», a affirmé ce dernier. [Tobias SCHWARZ/AFP]

Soupçonné de plusieurs agressions sexuelles commises sur des groupies après des concerts de son groupe Rammstein, le chanteur Till Lindemann a été mis hors de cause par le parquet de Berlin (Allemagne), qui a classé sans suite l’enquête ce mardi 29 août.

Une star finalement innocentée par la justice. Accusé fin mai par plusieurs groupies d'agressions sexuelles après des concerts de son groupe Rammstein, le chanteur Till Lindemann a été innocenté par le parquet de Berlin (Allemagne), qui a classé sans suite l’enquête ce mardi.

«L'évaluation des preuves disponibles (...) et l'audition des témoins n'ont pas permis d'établir que l'accusé a eu des rapports sexuels non consentis avec des femmes», a conclu le parquet de Berlin. 

L’accusation d’abus sexuel sur une mineure de 15 ans formulée à l’encontre de l’artiste a aussi été abandonnée par le parquet en raison de l’anonymat gardé par la victime présumée. Dans la même lignée, les charges contre la manager de la tournée, accusée d'amener des jeunes femmes dans les coulisses lors de concerts, ont également été abandonnées. 

En mai dernier, une Irlandaise de 24 ans avait accusé le chanteur de l’avoir droguée puis agressée sexuellement après un concert en Lituanie. D’autres accusations similaires visant Till Lindemann avaient ensuite émergé de la part de groupies. Ces dernières auraient été repérées dans les premiers rangs des concerts puis proposées à l’artiste pour qu’il puisse faire son choix.

Des plaintes adressées aux journalistes et non aux autorités

Le parquet berlinois avait ouvert son enquête à la mi-juin après «plusieurs plaintes déposées par des tiers». Or, il a indiqué ce mardi que «les victimes présumées ne se sont jusqu'ici pas adressées aux autorités chargées de poursuites pénales mais seulement - et ceci même après l'ouverture de l'enquête rendue publique - à des journalistes qui, de leur côté, ont invoqué leur droit de refuser de témoigner».

«Il n'y avait donc pas de possibilité de concrétiser suffisamment d'éventuelles accusations, pas plus que de se faire une idée de la crédibilité des victimes présumées et de la vraisemblance de leurs déclarations dans le cadre d'interrogatoires», a conclu le parquet.

Le chanteur s'estime soulagé

Le chanteur du groupe de métal a commenté cette décision de justice sur son compte Instagram. «Je remercie tous ceux qui ont attendu la fin de l'enquête sans préjugés», a affirmé ce dernier.

Le cabinet d’avocat de l’artiste, Schertz Bergmann, s’est entousiasmé de l’abandon «rapide» de l'enquête, tout en promettant d'agir au civil contre les «rapports de suspicion illégaux» contre le chanteur.

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