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Attentat de Bruxelles : deux personnes soupçonnées d'être en lien avec l'assaillant mises en examen

L'assaillant a ôté la vie à deux supporters suédois en marge de la rencontre de football Belgique-Suède comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2024. [BENOIT DOPPAGNE / Belga / AFP]

Deux personnes, résidant en région parisienne et «susceptibles d’être en lien» avec l’auteur de l’attentat perpétré à Bruxelles (Belgique) le 16 octobre dernier, ont été mises en examen ce mardi 24 octobre par un juge d’instruction, selon le Parquet national antiterroriste (Pnat).

De potentiels complices de l’auteur de l’attentat identifiés, arrêtés et mis en examen. Ce mardi, le Parquet national antiterroriste (Pnat) a communiqué sur la mise en examen de deux personnes habitant en région parisienne par un juge d’instruction. Ces dernières seraient «susceptibles d’être en lien» avec l’assaillant coupable du meurtre de deux supporters suédois à Bruxelles (Belgique) le 16 octobre dernier. 

Ils ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et pour complicité d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, et ont été placés en détention provisoire.

Les investigations «se poursuivent pour préciser le(s) liens» des deux hommes avec Abdesalem Lassoued, un Tunisien radicalisé de 45 ans. Ce dernier a ôté la vie à deux supporters suédois en marge de la rencontre de football Belgique-Suède comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2024.

Le Pnat a requis la détention provisoire des deux individus interpellés. Le 16 octobre dernier, l’organe dépendant du ministère de la Justice avait ouvert une enquête du chef d'association de malfaiteurs terroriste criminelle sur la base d'informations «transmises par les autorités judiciaires belges».

Ce jeudi, le Pnat a annoncé que quatre personnes «susceptibles d'être en lien avec l'auteur de l'attentat» ont été arrêtées en Loire-Atlantique, en Maine-et-Loire et en région parisienne. Seules deux d’entre elles ont été présentées à un juge d'instruction alors que les deux autres ont vu leurs gardes à vue être levées.

L’auteur de l’attentat, qui était visé depuis plus d'un an par une demande d'extradition de la Tunisie, a été abattu le 17 octobre dernier par la police belge.

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