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Vatican : des femmes votent pour la première fois lors du Synode sur l'avenir de l'Eglise

70 laïcs dont des femmes pourront voter lors du Synode. [Pixabay]

Le Synode sur l’avenir de l’Eglise, qui se tient au Vatican jusqu’au 29 octobre, sera marqué par une première historique : des femmes pourront participer au vote.

Une première en 2.000 ans. Les évêques ne seront pas les seuls à pouvoir voter lors du Synode sur l’avenir de l’Eglise, qui se tient actuellement au Vatican. Pour la première fois, des religieuses et 70 laïcs parmi lesquels des femmes pourront se joindre aux votes sur des sujets sensibles tels que le mariage des prêtres ou le diaconat des femmes.

Une avancée de taille pour les femmes qui réclament une plus grande place dans la vie politique de l’Eglise catholique. Helena Jeppesen-Spuhler, fait partie des femmes qui militent en faveur de l’ordination des femmes comme diacre. Elle a aussi été choisie pour intégrer le groupe de 70 laïcs participant au vote. 

Cette dernière a raconté son expérience auprès du New York Times, il y a eu «de très bonnes discussions» et «cela n’a pas été les femmes contre les évêques et les cardinaux».

Le rôle du Pape François dans l'inclusion des femmes

Lors de ce Synode, la place de la femme dans l’Eglise sera au cœur des discussions, notamment la possibilité pour elle d’accéder au diaconat. Cependant, une majorité d’évêques (qui représentent les trois quarts des votants) restent opposé à cette éventualité qui ouvrirait une porte vers l’ordination des femmes au rang de prêtre. 

Depuis son élection en 2013, le Pape François a œuvré en faveur de l’inclusion des femmes dans les affaires de l’Eglise. En 2021, il avait notamment changé le droit canonique permettant officiellement aux femmes de lire la Bible durant la messe, d’être servant de messe ou de donner la communion. Le Pape avait également nommé des femmes à plusieurs postes importants du Vatican. 

Cependant, pour certains cette progressive inclusion des femmes est trop peu suffisante. C’est notamment le cas de Mary McAleese, ancienne présidente de l'Irlande qui la semaine dernière lors d'une réunion de catholiques progressistes à Rome a déclaré : «L'inclusion d'une petite cohorte de femmes, dont on a beaucoup parlé, ne fait que souligner le déséquilibre entre les sexes au cœur de l'Eglise. L'égalité est un droit, pas une faveur.»

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