Emmanuel Macron a indiqué ce vendredi depuis Bruxelles que 170 ressortissants français sont toujours bloqués dans la bande de Gaza dans des conditions de plus en plus éprouvantes.
Au-delà des otages français, d’autres personnes restent présentes sur le territoire de Gaza, des employés de l'Institut Français de Gaza, leurs familles ainsi que des humanitaires.
«La France a environ 170 ressortissants français – personnels travaillant dans nos instituts et ayants droit. Nous souhaitons les évacuer dans les meilleurs délais, c’est ce qu’on est en train d’organiser avec à la fois les autorités israéliennes, palestiniennes et l’Égypte», a déclaré Emmanuel Macron depuis Bruxelles ce vendredi.
Des Français dans de mauvaises conditions
Ces Français déplacés du nord vers le sud de Gaza souffrent des mauvaises conditions de vie là-bas : pénurie d’eau, d’électricité et de médicaments, liés aux conséquences du siège imposé par Israël à Gaza. Nombreux sont ceux à vouloir partir. Une opération qui ne se fera pas dans n'importe quelles conditions.
«Pour nous, ce qui est important de dire, c'est qu'on ne cherche pas à les exfiltrer. La question là, ce n'est pas de les exfiltrer, la question, c'est de les faire sortir avec l'accord de toutes les parties», a expliqué sur CNEWS Sarah Chateau, responsable des opérations en Palestine pour Médecins sans frontières. «On n'est pas sur des opérations militaires commando. L'objectif de tous, c'est qu'ils soient le plus sécurisés possible.»
Neuf français toujours retenus en otage
Ces derniers jours, dans plusieurs médias, des personnels humanitaires bloqués sur place ont alerté sur leur situation et dénoncé l'impossibilité du gouvernement à les aider dans l'immédiat. «On doit nous faire sortir, nous prendre en charge. On ne peut pas nous laisser dans cette souricière», a dit René Elter, de l'ONG Première urgence internationale, au Figaro.
Depuis le début du conflit, neuf Français sont toujours retenus en otage par le Hamas et 35 ont déjà perdu la vie.
