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Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Donald Tusk se réunissent ce vendredi pour discuter de l’aide pour Kiev

Donald Tusk, Emmanuel Macron et Olaf Scholz se retrouvent en réunion «Triangle de Weimar» Donald Tusk, Emmanuel Macron et Olaf Scholz se retrouvent en réunion «Triangle de Weimar» [Kacper Pempel / LUDOVIC MARIN / Liesa Johannssen / REUTERS]

Une réunion d’urgence est organisée à Berlin ce vendredi, réunissant Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, ainsi que le Premier ministre polonais Donald Tusk, au sujet de l’aide pour l'Ukraine.

La guerre en Ukraine reste au cœur des préoccupations internationales, notamment en Europe. Ce vendredi, une réunion d’urgence est organisée à Berlin entre Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre polonais Donald Tusk. Il s’agit de la première réunion du «Triangle de Weimar», un format de dialogue entre les trois pays, depuis le retour de Donald Tusk au pouvoir, élu Premier ministre en décembre dernier. 

L’objectif de ce sommet est de réaffirmer la «volonté» des trois nations «d’apporter un soutien indéfectible et dans la durée à l’Ukraine». Les trois pays devront notamment évoquer leurs «contributions» respectives pour Kiev, sujet qui a fait débat en Europe ces dernières semaines. C’est une démonstration d’unité, malgré les tensions qui ont pu émerger ces dernières semaines, que comptent faire les trois nations. 

Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont effectivement eu un important désaccord, après les déclarations d’Emmanuel Macron, qui avait affirmé ne pas exclure l’envoi de troupes occidentales pour venir en aide à l’Ukraine. Des paroles qui avaient provoqué un tollé au sein de la classe politique française, mais également chez d’autres alliés de l’Ukraine, notamment en Allemagne. 

L'Allemagne plus prudente

Le chancelier Olaf Scholz a catégoriquement rejeté la possibilité de l’envoi de soldats en Ukraine. Emmanuel Macron avait alors appelé à «ne pas être lâche». Des propos qui avaient encore une fois irrité Berlin.  

Olaf Scholz s’est également opposé à l’envoi de missiles de longue portée Taurus, que réclament pourtant les autorités ukrainiennes depuis de nombreuses semaines. Pourtant, certains élus allemands, de l’opposition mais aussi issus de la coalition au pouvoir, demandent au gouvernement d’accéder à cette requête. «Il est exclu de livrer des systèmes d'armes de grande envergure qui ne peuvent être fournis de manière judicieuse sans l'engagement de soldats allemands», a une nouvelle fois répondu Olaf Scholz ce mercredi, lors d’un débat au parlement allemand. 

Malgré ces divergences, les gouvernements français et allemand assurent être en bons termes. Olaf Scholz a assuré mercredi avoir «une très bonne relation personnelle», «amicale», avec Emmanuel Macron. Cette «bonne compréhension mutuelle (...) nous aide aussi dans notre travail», a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à la chancellerie.

La Pologne est quant à elle plutôt partisane d’une ligne dure face à la Russie, et estime qu’une entrée de l'Ukraine dans l’Otan n’est pas «impensable». Le président polonais, Andrzej Duda, et Donald Tusk ont par ailleurs été reçus cette semaine à Washington par Joe Biden. Le gouvernement américain en a profité pour annoncer une nouvelle aide militaire de 300 millions de dollars pour Kiev, comprenant notamment des missiles antiaériens, des munitions et des obus d’artillerie. 

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