En direct
A suivre

ZAZ: "J'assume qui je suis"

La chanteuse ZAZ a vendu plus de 3,5 millions d'exemplaires de ses trois premiers albums. [(C) Patrick Carpentier]

Isabelle Geffroy, alias ZAZ, a sillonné la planète pendant plus d’un an, assurant au total 93 concerts et parcourant plus de 110 000 kilomètres. Diffusé au cinéma le 15 octobre avant de sortir quinze jours plus tard dans les bacs, le DVD « Sur la route », réalisé par Thomas Lepage et ses équipes, dévoilera les coulisses de cette tournée. Il sera accompagné d’un album live.

 

 

Le film sur votre tournée mondiale en 2014 sera projeté le 15 octobre dans quelque 200 salles de cinéma Gaumont Pathé partenaires. Vos fans auront-ils la chance de vous croiser dans l’une d’entre elles ?

Cela ne servira à rien de me chercher à l’entrée d’une salle de cinéma (rires). Je participerai à une soirée privée à Marseille. 

 

Quels souvenirs gardez-vous de cette année passée sur les routes ?

Tous les concerts étaient assez fascinants. C’était incroyable de se rendre dans des pays où nous n’avions jamais mis les pieds auparavant et de constater que le public connaissait les chansons par cœur comme « Je veux » ou « On ira ». Les gens me connaissaient avant même que  je monte sur scène. Ce fut le cas, par exemple, en Bulgarie, au Japon, en Russie, en Serbie, en Turquie, en République tchèque et en Amérique du Sud.

 

Avez-vous connu de mauvaises expériences au cours de ce voyage qui vous a menée dans une cinquantaine de pays ?

Peu, mais il y en a eu. Nous étions au Chili où nous avions donné un concert. On nous a prévenus que ce serait compliqué d’assurer le show le lendemain à Mendoza, en Argentine, en raison d’une grève générale des aéroports. Il fallait donc trouver un moyen de traverser la Cordillère des Andes si nous ne voulions pas annuler la date. A deux heures, un premier bus est venu nous chercher mais il n’y avait pas assez de place. Nous avons dû attendre un second bus qui est arrivé vers neuf heures. Je n’ai rien vu du voyage. J’étais tellement fatiguée. Nous avons aussi refusé certaines personnes car les salles étaient trop petites. C’était rageant et frustrant. Certaines personnes avaient effectué plus de 1 200 km pour venir au concert.

 

 

Physiquement, n’est-ce pas trop difficile d’enchaîner les shows ?

J’essaie de me reposer et de dormir dès que je le peux. J’ai aussi une bonne hygiène de vie et je fais du sport. La méditation m’aide beaucoup à me recentrer et à me connecter à la terre. J’ai une voix très résistante et je récupère vite. On fait toujours attention de ne pas enchaîner les concerts et de faire quelques pauses.

 

Etes-vous parfois lassée d’être loin de chez vous ?

J’aime partager ces instants magiques avec mon équipe en France ou ailleurs. Mais il y a en effet des moments où j’ai envie de me poser et de revenir à un rythme plus « naturel ».

 

 

Avez-vous un rituel avant de monter sur scène ?

Avant de prendre le micro et de me présenter devant le public, je me pose toujours la même question : « Pourquoi suis-je là ? »

 

Etes-vous sensible à la critique ?

J’aime les critiques constructives. Je ne supporte pas, en revanche, les polémiques que certains médias peuvent créer pour faire vendre du papier. J’ai appris à me protéger et à prendre soin de moi. J’assume qui je suis.

 

Avez-vous d’autres projets ?

J’en ai plein comme monter un festival. Il y a aussi la sortie de l’album live dans quelques jours avec notamment le titre « Si jamais j’oublie » réalisé par Martin Terefe. J’aimerais par ailleurs avoir mon propre studio pour travailler le son et me confronter à la MAO (musique assistée par ordinateur). Je veux apprendre à me débrouiller seule.

 

 

 

CD/DVD « Sur la route », le 15 octobre, à 20h, dans les salles de cinéma partenaires. Infos sur pathelive.com/zaz-sur-la-route. Dans les bacs le 30 octobre (Play On).

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités