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Thibault de Montbrial : «Le grand non-dit de Gabriel Attal, c’est la responsabilité des conséquences culturelles de l’immigration sur cette explosion de violence»

«Le grand non-dit de Gabriel Attal, c’est la responsabilité des conséquences culturelles de l’immigration sur cette explosion de violence», déclare l'avocat et président du Centre de Réflexion sur la sécurité intérieure, Thibault de Montbrial, dans La Grande Interview sur CNEWS.

Après la multiplication des faits de violence impliquant des jeunes ces dernières semaines, l'exécutif veut faire preuve de fermeté. Alors que Gabriel Attal inaugure ce lundi à Nice, un internat pour élèves décrocheurs, Thibault de Montbrial reste dans l'expectative concernant l'endiguement de l'hyperviolence.

«Depuis que Gabriel Attal est Premier ministre (...) on a l'impression que la mesure des choses a été prise. Pour autant quand est-il des actes ?», s'est interrogé dans la Grande Interview sur CNEWS, le président du Centre de Réflexion sur la sécurité intérieure. 

Pour ce dernier, le chef de l'exécutif «dit des choses que tous les gens qui travaillent sur ces questions avaient observé et dites depuis des années».

Le «53e grenelle sur les maux français»

«Ce que je constate sur le décalage entre le discours et les actes, c'est que dans le temps même où Gabriel Attal prononçait ses paroles volontaristes, le président de la République annonçait un Grenelle sur la violence des jeunes», a poursuivi Thibault de Montbrial, fustigeant le «53e grenelle sur les maux français».

Pour l'avocat, les récents meurtres de Shemseddine à Viry-Châtillon et de Philippe à Grande-Synthe, ou l'agression de Samara à Montpellier, sont le fruit d'une erreur de diagnostic du gouvernement.

«Le grand non-dit de Gabriel Attal, c’est la responsabilité des conséquences culturelles de l’immigration sur cette explosion de violence», a ainsi dénoncé Thibault de Montbrial, relevant que «la majorité de ces violences sont tribales», et «ont comme origine le refus par une partie de la population, de voir sa sœur ou sa copine se comporter ou tenir des propos qui sont normaux dans la République».

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