En cette rentrée 2016, les principaux musées de la capitale y vont chacun de leur exposition évènement. De quoi contenter tout le monde, entre grands maîtres de la peinture classique, pointures de la bande dessinée, impressionnistes ou surréalistes. Direct Matin a sélectionné cinq expositions parisiennes incontournables.
Salvador Dali plein Sfar
© Joann Sfar
Après avoir rendu hommage à Serge Gainsbourg puis Georges Brassens ou encore Pierre Bonnard, Joann Sfar s’intéresse cette fois à Salvador Dali. Alors que paraît prochainement sa BD «Fin de la parenthèses» (éd. Rue de Sèvres) - une histoire loufoque autour d’un peintre chargé de réveiller un Salvador Dali cryogénisé - Joann Sfar a investi l’espace Dali pour créer l’exposition «Joann Sfar - Salvador Dali, une seconde avant l’éveil». Ici, Joann Sfar propose un chemin dessiné dans ce qu’il imagine être le cerveau de Dali. Les visiteurs peuvent ainsi évoluer au milieu des créations de l’auteur du Chat du rabbin inspirées du travail de l’artiste surréaliste.
«Joann Sfar - Salvador Dali, une seconde avant l’éveil», jusqu'au 31 mars 2017 à l’espace Dali, Paris 18e.
Peindre l'invisible à Marmottan
© capture d'écran flickr.com / mbell1975
Le Musée Marmottan Monet réunit Ferdinand Hodler, Claude Monet et Edvard Munch pour une exposition temporaire. Si les peintres ne se sont jamais rencontrés, ils partageaient l’obsession de représenter l’impalpable. Hodler et ses Alpes enneigées, le questionnement de Monet sur l’eau et le vent et les soleils de Munch éclairent le visiteur sur la quête des artistes à «peindre l’impossible».
«Hodler, Monet, Munch, peindre l’impossible» jusqu’au 22 janvier 2017 au musée Marmottan Monet, paris (16e).
Ceci est bien une exposition
© Photothèque R. Magritte / Banque d'Images, Adagp, Paris, 2016
Trente-sept ans après une première rétrospective, le centre Pompidou célèbre à nouveau l’un des plus représentants du mouvement surréaliste : l’artiste belge René Magritte. L’exposition «La trahison des images» part justement de cette toile éponyme au message célèbre - «Ceci n'est pas une pipe» - afin de réfléchir à l’essence même de son art : la représentation des objets que le peintre surréaliste a poussé jusqu’à l’absurde. A travers une centaine de tableaux, de dessins, et de documents d’archives, l’exposition plonge dans l’intérêt du peintre pour la philosophie qui se fond dans l’oeuvre aussi facétieuse que son auteur.
«Magritte. La trahison des images» jusqu’au 23 janvier au Centre Pompidou, Paris 4e. centrepompidou.fr
Hergé bulle au Grand Palais
© flickr.com / Omega
Le Grand Palais se tourne vers le neuvième art avec une importante exposition consacrée à Hergé. Des centaines de planches retracent l’ascension combinée de l’artiste belge et celle de Tintin, dont les aventures sont publiées pour la première fois dans Le Petit Vingtième le 10 janvier 1929. Des planches de Quick et Flupke, Jo, Zette et Jocko, d’autres personnages créés par le roi de la «ligne claire», complètent ce voyage dans la carrière de l'un des plus illustres auteurs de BD du monde avec presque 250 millions d’albums vendus.
«Hergé» du 28 septembre 2016 au 16 janvier 2017 au Grand Palais, Paris (8e)
La polyvalence de Rembrandt
© capture d'écran Twitter / @jacquemartandre
L’exposition Rembrandt intime réunit une vingtaine de tableaux et une trentaine de gravures et de dessins. Le musée Jacquemart-André donne à voir la polyvalence de l’artiste hollandais qui s’est tour à tour attaqué à des fresques historiques ou bibliques et est devenu l'un des maîtres du portrait. L’exposition permet au visiteur de découvrir toutes les facettes du talent de Rembrandt en confrontant trois célèbres tableaux du musée -Les Pèlerins d’Emmaüs (1629), le Portrait de la princesse Amélie de Solms (1632), et le Portrait du Docteur Arnold Tholinx (1656)- à d’autres œuvres contemporaines de l’artiste, exceptionnellement prêtées pour l’occasion.
«Rembrant intime», du 16 septembre 2016 au 23 janvier 2017 au Musée jacquemart-André, Paris (8e).