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Lambert Wilson veut s'engager pour la reforestation d'Haïti

L'acteur français Lambert Wilson, lors de son séjour à Port-au-Prince, à Haïti, le 27 avril 2013 [Thony Belizaire / AFP] L'acteur français Lambert Wilson, lors de son séjour à Port-au-Prince, à Haïti, le 27 avril 2013 [Thony Belizaire / AFP]

L'acteur français Lambert Wilson, invité par la mission de l'ONU en Haïti (Minustah) pour un bref séjour, voudrait s'engager dans la reforestation de ce pays ayant une couverture végétale de moins de 2%, a-t-il dit lors d'un entretien avec l'AFP samedi.

"Ici, il y a un travail phénoménal à faire à cause de la déforestation, à cause des déchets, du recyclage des déchets. Devenir porte-parole de ce problème auprès d'entreprises et de fondations pour susciter de l'intérêt en dehors de l'île, ça m'intéresserait beaucoup", a déclaré le comédien, connu pour son engagement en faveur de l'environnement.

Lambert Wilson s'est également dit prêt à devenir un ambassadeur de bonne volonté des Nations unies: "Si on me demande j'accepterais avec honneur, mais je voudrais plus. Je voudrais être un ambassadeur de bonne volonté qui fait vraiment des choses, qui mène à bien des projets", a-t-il ajouté.

Le comédien, qui a salué "la grande vitalité" du pays, frappé il y a trois ans par un séisme qui a tué 250.000 personnes, s'est toutefois dit "bouleversé" après avoir visité un camp de personnes relogées.

"J'ai visité beaucoup de pays très pauvres, mais je dois dire que ce que j'ai vu dans ce camp, c'est vertigineux!", a témoigné Lambert Wilson.

"Bien entendu j'ai été bouleversé en sortant du camp. Je connais la misère, elle ne me surprend pas. La seule chose que je me dis en sortant de là c'est: Qu'est ce que je fais ? Comment peut-on changer ça ?", a-t-il repris.

L'acteur a par ailleurs été "très choqué" par le fossé existant entre l'immense majorité de la population, très pauvre, et une toute petite portion de gens aisés: "Je suis arrivé dans un restaurant où j'ai l'impression d'être à Los Angeles alors que j'ai quitté quelques minutes plus tôt Cité-soleil, le plus grand bidonville de la capitale. Alors je me dis: c'est quoi cette ville ? C'est pas possible!".

Au final, Lambert Wilson a quitté Haïti avec un sentiment mitigé: "Je pars avec un espoir et une sensation que les choses se font. Les entreprises menées par l'ONU fonctionnent, il y a une amélioration".

"Je reviendrai en Haïti. Je n'attendrai pas qu'on m'invite. Je vais continuer à travailler avec les Nations unies", a-t-il aussi promis.

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