Un malheureux tweet pourrait-il conduire Snapchat à sa perte ? La société aurait perdu 1,3 milliard de dollars (1,05 milliards d'euros) ce jeudi.
En cause, une simple remarque de Kylie Jenner, demi-soeur de la non moins célèbre Kim Kardashian, et connue comme l'une des personnalités américaines les plus suivies sur les réseaux sociaux.
«Est-ce que quelqu'un d'autre n'ouvre plus Snapchat ? Ou c'est juste moi… Euh, c'est tellement triste», a tweeté la star de téléréalité, qui compte plus de 24,5 millions d'abonnés sur son compte Twitter.
sooo does anyone else not open Snapchat anymore? Or is it just me... ugh this is so sad.
— Kylie Jenner (@KylieJenner) 21 février 2018
Très vite, de nombreux médias dont l'AFP font le lien entre ce message en apparence anecdotique et la baisse récente de la société mère en bourse. «En un tweet, Kylie Jenner a coûté 1,3 milliards de dollars de valorisation à Snap», assure ainsi le site américain Bloomberg.
Et la jeune femme de 20 ans a beau tweeter un peu plus tard «Je t'aime toujours Snap... Mon premier amour», le mal semble être fait, car les actions de Snap Inc. ont chuté de plus de 6%.
still love you tho snap ... my first love
— Kylie Jenner (@KylieJenner) 21 février 2018
Mais pour le Figaro, cette baisse n'est pas significative, ni forcément imputable à la jet-setteuse. Si son tweet date du 21 février, la décroissance aurait en réalité été amorcée quelques jours plus tôt, le vendredi 16 février. En une semaine, l'action a perdu plus de trois dollars, une baisse peu surprenante pour une telle entreprise dont la valorisation varie en fonction de ses activités ou de nombreux événements extérieurs, comme par exemple un fait d'actualité, assurent-ils.
Autre donnée à prendre en compte : Kylie Jenner n'est pas la seule à regretter l'ancienne version de Snapchat, qui a disparu début février. Plus d'un million d'internautes ont d'ailleurs souhaité faire entendre leur voix en signant une pétition.
Enfin, relève le quotidien, Snap a publié ce jeudi son rapport annuel auprès du gendarme américain de la Bourse (la SEC). Dans ce document, la société américaine liste notamment les risques auxquels elle fait face, en termes de concurrence, d'investissements ou encore de marché... Des problèmes qui semblent à des années lumière du tweet exprimant le point de vue de la starlette.