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Johnny Hallyday : la justice gèle une partie des royalties sur ses albums

La décision était très attendue. La justice a ordonné ce mardi 18 décembre le gel de 37,5% des revenus tirés des ventes d'albums de Johnny Hallyday. 

La justice a ainsi accédé partiellement aux demandes des deux premiers enfants de Johnny Hallyday, David et Laura, qui réclamaient la mise sous séquestre de 75% des royalties. 

Dans sa décision, le tribunal a estimé qu'il existait un risque de «dommage imminent» pour David et Laura, justifiant le gel de ces redevances. Ce risque est incarné par l'existence d'un trust en Californie établi au seul bénéfice de Laeticia Hallyday.

Dans son testament, Johnny Hallyday a ordonné le transfert de l'ensemble de son patrimoine après son décès dans le giron de ce trust, baptisé JPS - pour Jean-Philippe Smet.

Or, en juillet, la Bank of America, désignée gérante du trust, a formulé une demande devant la cour supérieure de Californie pour transférer au sein du JPS trust l'ensemble des redevances dues par les majors Sony, Universal et Warner, qui ont accompagné Johnny tout au long de sa carrière.

Bank of America a depuis démissionné de son rôle de trustee (gérant), mais reste en charge du trust dans l'attente de la désignation de son successeur.

Une audience prévue le 22 janvier

Une audience est prévue le 22 janvier en Californie pour étudier la requête formulée par la banque. Si la justice américaine ordonnait le transfert de l'ensemble des redevances dans le giron du trust, elles y entreraient «de manière quasiment irréversible», a jugé le tribunal de grande instance de Paris.

David Hallyday et Laura Smet seraient alors dans l'impossibilité «de recouvrer la part successorale à laquelle ils pourraient prétendre», si la justice française leur donnait droit à une part d'héritage.

Le tribunal des référés a cependant choisi de ne geler que 37,5% des redevances et non 75% comme initialement demandé. Cela équivaut à la part héréditaire à laquelle ils prétendent, soit 18,75% chacun du patrimoine de leur père.

Aucun des avocats n'a souhaité réagir après cette décision.

La question des royalties constitue un enjeu colossal dans la bataille judiciaire sur l'héritage de Johnny Hallyday. L'album posthume du rocker, «Mon pays c'est l'amour», caracole en tête des ventes depuis sa sortie le 19 octobre dernier. En trois semaines, l'opus s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires, générant 2,5 millions d'euros de royalties. A cela s'ajoute, les revenus tirés des 51 autres albums studios et 29 live de la star. 

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