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Syrie: il y a des massacres des deux côtés, selon le vice-président du FN

Le vice-président du FN Louis Aliot a estimé vendredi qu'il y avait une "parité dans les massacres commis" dans chaque camp en Syrie et qu'on n'utilisait "pas assez la pression diplomatique" de la Chine et de la Russie contre le président syrien Bachar al-Assad.[AFP] Le vice-président du FN Louis Aliot a estimé vendredi qu'il y avait une "parité dans les massacres commis" dans chaque camp en Syrie et qu'on n'utilisait "pas assez la pression diplomatique" de la Chine et de la Russie contre le président syrien Bachar al-Assad.[AFP]

Le vice-président du FN Louis Aliot a estimé vendredi qu'il y avait une "parité dans les massacres commis" dans chaque camp en Syrie et qu'on n'utilisait "pas assez la pression diplomatique" de la Chine et de la Russie contre le président syrien Bachar al-Assad.

Comme France Inter lui demandait si le Front national réclamait le départ de Bachar al-Assad, M. Aliot a répondu que son parti exigeait "surtout l'arrêt des hostilités et que la diplomatie l'emporte sur les armes".

"Mais dans le fameux rapport (d'une commission de l'ONU diffusé mercredi) et en tout cas dans le résumé que j'en ai lu, il y a une parité dans les massacres commis, certes du côté gouvernemental plus importants que les autres, mais les rebelles ne sont pas en reste en la matière", a ajouté le vice-président du FN.

Reprend-il l'expression du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qualifiant Bachar al-Assad de "bourreau de son peuple"?

"Non, l'affaire est très compliquée, c'est une guerre civile (...) nous sommes en face d'une guerre civile d'un état indépendant et tout doit être mis en oeuvre pour faire dialoguer les parties. Et de ce point de vue-là, on n'utilise pas assez la pression diplomatique que pourraient exercer la Chine ou la Russie sur Bachar al-Assad", a répondu Louis Aliot.

Pékin et Moscou ont utilisé leur veto au Conseil de sécurité de l'Onu contre des résolutions menaçant le régime syrien de sanctions.

Selon Louis Aliot, "la diplomatie doit l'emporter". Il a de nouveau dénoncé l'éventuelle intervention de la communauté internationale sur le terrain.

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