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Le journal des municipales : J-55

Patrick Mennucci après sa victoire à la primaire socialiste. Patrick Mennucci après sa victoire à la primaire socialiste à Marseille, le 20 octobre 2013 [Anne-Christine Poujoulat / AFP/Archives][[Anne-Christine Poujoulat / AFP/Archives]]

Chaque lundi, Direct Matin revient sur les évènements marquants et les enjeux de la campagne des élections municipales qui auront lieu les 23 et 30 mars prochain.

 

L’EVENEMENT

Le PS et EELV s'unissent à Marseille

Ses appels du pied ont fini par porter leurs fruits. Le candidat PS à la mairie de Marseille, Patrick Mennucci, a obtenu ce week-end le ralliement de la tête de liste d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Karim Zéribi. Cette union dès le premier tour des municipales entre le PS et les Verts a été approuvée à 73 %, samedi, par les militants écologistes marseillais. Seuls 23 % d’entre eux auraient préféré à l’inverse une liste autonome, comme ce sera le cas, par exemple, à Paris. 

"J’accueille ce vote avec beaucoup de satisfaction, une marque puissante de rassemblement. Cela renforce notre espérance et notre détermination", a réagi Patrick Mennucci. Ce dernier espère ainsi accentuer ses chances de battre le maire UMP sortant, Jean-Claude Gaudin, indéboulonnable depuis 1995, et peut-être offrir sa plus belle victoire au PS. 

Du côté des Verts, la perspective d’un Front national qui pourrait dépasser les 20 % ou encore l’axe de campagne de Patrick Mennucci, prônant la rupture avec le système clientéliste, ont pesé dans la balance. L’union n’a toutefois pas été scellée sans contreparties ni remous. Outre des garanties sur le programme et trois postes d’adjoint, Karim Zéribi a notamment obtenu de conduire la liste du 5e secteur de la cité phocéenne, jusqu’ici promise à une proche de la ministre Marie-Arlette Carlotti, battue lors de la primaire PS.

 

IL JOUE GROS

Alain Juppé

Depuis 2012, Alain Juppé se consacre pleinement à la mairie de Bordeaux, qu’il a conquise pour la première fois en 1995. Une stratégie qui semble payante. Selon les sondages, l’ex-Premier ministre serait réélu dès le premier tour en mars prochain.

Son fauteuil de maire conforté, Alain Juppé pourrait faire son retour sur la scène politique nationale et se lancer dans la course à la présidentielle de 2017.

D’après un sondage BVA-Le Parisien publié hier, près de 70 % des Français ont une bonne opinion de lui et 60 % des sondés estiment qu’il aurait fait un meilleur chef de l’Etat que François Hollande.

 

DEUX VILLES QUI PEUVENT BASCULER

Calais

Gérée pendant 37 ans par les communistes, Calais (Pas-de-Calais) avait basculé à droite en 2008. A gauche, le désir de revanche est donc immense dans cette ville où les 300 à 350 migrants tentant de passer en Angleterre en permanence créent des inquiétudes. Le candidat PS, Yann Capet, élu conseiller régional en 2010 et député en 2012, croit en ses chances de l’emporter. Pour autant, en refusant de s’allier au PS au premier tour, les communistes laissent de l’espoir au maire sortant UMP, Natacha Bouchart.

Hénin-Beaumont

Bastion de la gauche depuis de longues années, Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) pourrait basculer aux mains du FN en mars. C’est pourquoi le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, s’y est rendu hier pour soutenir le maire sortant PS, Eugène Binaisse. «Je vais gagner là où va Valls», a réagi hier la présidente du FN, Marine Le Pen, qui y avait recueilli 55 % au second tour des législatives de 2012. Dans cette ville frappée par le chômage, le candidat du parti frontiste, Steeve Briois, espère tirer son épingle du jeu.

 

C'EST DIT

"L’éducation sera au cœur de notre projet et aura une place centrale", Martine Aubry, maire sortant PS, hier à Lille.

 

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