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Barnier: "on ne s'improvise pas" président de la Commission européenne

Michel Barnier, commissaire européen au marché interne et aux services, et candidat à la présidence de la Commission européenne, lors d'une conférence de presse le 25 mars 2013 à Bruxelles [Georges Gobet / AFP/Archives] Michel Barnier, commissaire européen au marché interne et aux services, et candidat à la présidence de la Commission européenne, lors d'une conférence de presse le 25 mars 2013 à Bruxelles [Georges Gobet / AFP/Archives]

Michel Barnier, commissaire européen sortant et candidat pour prendre la tête de la prochaine Commission, a affirmé vendredi qu'il fallait choisir "la bonne personne" et qu'on ne "s'improvise pas" président de cette institution.

M. Barnier doit annoncer officiellement dans les prochains jours sa candidature pour être chef de file des conservateurs européens du Parti populaire européen (PPE) aux élections européennes du mois de mai.

Au sein de son parti, il devrait affronter d'autres personnalités, dont l'ancien Premier ministre letton, Valdis Dombrovskis, et surtout l'ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui fait actuellement figure de favori.

- Candidat du PPE désigné le 7 mars-

Le PPE désignera son candidat le 7 mars lors de son congrès à Dublin.

"Il s’agit de choisir la bonne personne pour aider le PPE à gagner", a déclaré Michel Barnier vendredi devant quelques journalistes, en se disant "décidé à aller jusqu’au bout".

"Il faut aussi la bonne personne pour présider la Commission", a-t-il ajouté en insistant sur la dimension "politique" du poste.

Faisant valoir son "expérience de commissaire, d'homme politique", et sa "méthode" dans ses fonctions de commissaire chargé des Services financiers, M. Barnier ajoute: "Pour être à ce poste, on ne s’improvise pas, président de la Commission". M. Barnier a exercé deux mandats de commissaire, et a siégé au Parlement européen pendant quelques mois après les élections de 2009.

Membre d'une Commission sortante dirigée par José Manuel Barroso au bilan controversé, M. Barnier souligne que cette équipe a été confrontée à la crise et était souvent "le dos au mur". "C'est une période nouvelle, c’est le moment de nouvelles initiatives", a-t-il dit en plaidant pour une Commission "dirigée de manière politique et collégiale".

"Je veux, avec vous, engager un nouvel élan. Faire à Bruxelles plus de politique et moins de réglementations. Retrouver notre modèle européen d'économie sociale de marché", écrit-il dans une lettre adressée aux parlementaires européens et aux responsables du PPE pour leur confirmer sa candidature.

M. Barnier, qui a été ministre en France à plusieurs reprises, a confirmé que s'il n'était pas désigné par les conservateurs, il ne serait pas candidat aux européennes, terminerait son mandat de commissaire en charge des Services financiers à la fin de l'année et retrouverait la vie politique française.

Quatre autres candidats sont déjà en lice: l'Allemand Martin Schulz, président sortant du Parlement européen, pour les socialistes, l'ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt pour les Libéraux, le Grec Alexis Tsipras pour la Gauche radicale et un duo composé du Français José Bové et de l'Allemande Ska Keller pour les Verts.

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