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La réforme ferroviaire adoptée

Des cheminots manifestent contre la réforme ferroviaire, à Paris le 19 juin 2014 Des cheminots manifestent contre la réforme ferroviaire, à Paris le 19 juin 2014 [Stéphane de Sakutin / AFP/Archives][ [Stéphane de Sakutin / AFP/Archives]]

La réforme ferroviaire controversée du gouvernement a été adoptée mardi à l'Assemblée nationale.

 

A l’origine d’un mouvement de grève qui a fortement perturbé les transports à travers l’Hexagone pendant près de deux semaines, la réforme ferroviaire du gouvernement a été adoptée mardi à l’Assemblée, par 355 voix contre 168, la gauche étant majoritaire dans l’hémicycle.

Le texte prévoit de regrouper la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), l’organisme qui gère le réseau, de stabiliser la dette du secteur (44 milliards d’euros) et de préparer son ouverture totale à la concurrence.

Pour apaiser les craintes des salariés, plusieurs amendements ont été votés, notamment sur la convention collective ou le statut des cheminots. Mais les deux principales revendications des syndicats, qui étaient la reprise de la dette de RFF par l’Etat et la création d’une entreprise publique unique n’ont pas été satisfaites.

Arguant que "la question de la dette n’a pas été réglée", le Front de gauche a voté contre, tout comme la majorité des députés UMP, qui, eux, estiment que la réforme entrave l’arrivée de concurrents à la SNCF. L’UDI, en revanche, a voté pour.

Au moment du vote, la mobilisation des cheminots s’était quasiment éteinte partout, sauf en Ile-de-France où des bastions parisiens avaient reconduit une dernière fois leur grève. Un "baroud d’honneur symbolique", a notamment été organisé par Sud-Rail, place des Invalides, à proximité de l’Assemblée. 

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