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Réactions politiques à l'interview de Nicolas Sarkozy

Brice Hortefeux, président de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy, le 21 mai 2014 à Paris [Patrick Kovarik / AFP/Archives] Brice Hortefeux, président de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy, le 21 mai 2014 à Paris [Patrick Kovarik / AFP/Archives]

Voici des réactions politique à l'interview de Nicolas Sarkozy mercredi sur TF1 et Europe 1:

- Brice Hortefeux, président de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy: "Face à un acharnement permanent, incessant et indigne dont il fait l’objet depuis de nombreux mois et plus particulièrement ces derniers jours, Nicolas Sarkozy a fait le choix de la responsabilité, de la transparence et de la clarté devant les Français. Par respect pour nos concitoyens, il a eu à cœur d’exprimer sa vérité qui s’inscrit bien au-delà des clivages partisans et des étiquettes politiques. Il a appelé le concernant, comme pour tout justiciable, au respect des principes élémentaires du droit, tels que l’impartialité des magistrats, le secret de l'instruction et la présomption d’innocence, qui ont été malheureusement bafoués à des fins politiques par quelques-uns (...) Plus que jamais, Nicolas Sarkozy est un atout et une chance pour notre pays."

(communiqué)

- Bruno Le Roux, président des députés PS: "M. Sarkozy manque à tous les principes de responsabilité quand il cherche à dresser l’opinion contre ses juges. Non M. Sarkozy n’est pas la victime d’un complot politique ou d’un acharnement judiciaire, il est un justiciable mis en examen qui doit répondre d’accusations extrêmement graves de corruption et de trafic d’influence. C'est devant la justice que se traitera cette affaire et les confusions, intimidations ou ambitions politiques ne peuvent se substituer à celle-ci. Les Français ont tourné la page d’un système qu’il a mis en place et qui a sans cesse confondu les affaires de l’Etat avec ses intérêts et ceux de son clan (...) communiqué

Christian Estrosi, député UMP, le 24 juin 2014 à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives]
Photo
ci-dessus
Christian Estrosi, député UMP, le 24 juin 2014 à Paris

- Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF: "Des agapes au Fouquet's à sa garde à vue dans les locaux de la direction centrale de la police judiciaire, l'odeur de l'argent puis des affaires place aujourd'hui l'ancien président de la République au coeur d'une instruction judiciaire qui doit aller jusqu'à son terme dans le respect de l'indépendance de la Justice.(...) Il n'aura fourni aucune explication, strictement rien, alors que les charges retenues sont particulièrement graves. +instrumentalisation politique de la justice+, +chef d'accusation grotesque+, +petite minorité militante+ en parlant des magistrats en charge du dossier, Sarkozy a enfilé de très gros sabots. Evitant les questions judiciaires, il était surtout venu parler à l'électorat de droite. N. Sarkozy aime +passionnément son pays+...un peu moins sa justice qui doit poursuivre son travail sans pression ni menace. Ce qui ne fut pas le cas ce soir" (communiqué).

- Valérie Pécresse, députée UMP: "Attachée à l'indépendance de la justice, je souhaite que la présomption d'innocence s'applique à Nicolas Sarkozy comme à tous les Français" (tweet)

- Christian Estrosi, député UMP : "Au terme d’une épreuve violente dans des conditions inacceptables Nicolas a livré sa vérité aux français… (tweet)

- Nicolas Dupont-Aignan: "Nicolas Sarkozy instrumentalise les affaires pour revenir sur scène. Il n'a pas changé !" (tweet)

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