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Législative du Doubs : l'UMP choisit la stratégie "ni FN, ni PS"

[AFP]

Le Bureau politique de l'UMP a opté mardi soir de justesse pour le ni-ni (ni PS, ni FN) à la législative partielle du Doubs, contre l'avis de Nicolas Sarkozy qui plaidait pour un texte appelant à faire barrage au FN, selon des participants à la réunion.

 

La motion du "ni-ni" a été adoptée par 22 voix contre 19 au texte du président de l'UMP, qui appelait les électeurs de la 4e circonscription du Doubs à "voter soit socialiste, soit blanc" ou "à s'abstenir". Dans un communiqué publié dans la soirée, l'UMP a donc appelé "tous ceux qui se reconnaissent dans ses valeurs à exprimer leur double opposition en votant blanc ou en s'abstenant", ce qui revient bel et bien au ni-ni défendu depuis 2011 par le parti.

L'entourage de Nicolas Sarkozy a précisé à l'AFP que les deux textes (le ni-ni d'une part, et un "texte plus nuancé" d'autre part) étaient présentés par l'ancien chef de l'Etat qui n'a pas participé au vote. Pendant les 2h30 de débat, il a exprimé sa préférence pour le second texte, marquant une évolution personnelle vers un barrage contre le FN quitte à voter PS, selon un participant.

 

"Nicolas Sarkozy a été courageux"

"Nicolas Sarkozy a été courageux. Il a défendu une position qui n'était pas celle qu'il préconisait jusqu'alors (le ni-ni) pour maintenir l'unité du parti en rappelant que l'UMP était l'union de la droite et du centre", position défendue par Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-Pierre Raffarin notamment, a souligné un autre participant.

Parmi les tenants du ni-ni qui se sont exprimés au BP figuraient Laurent Wauquiez, numéro trois du parti, Xavier Bertrand, Jean-François Copé, ancien président de l'UMP, Eric Woerth, Luc Chatel, Bruno Le Maire et Hervé Mariton.François Fillon était absent du bureau politique.

 

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