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Le Grand Paris est prêt à se lancer

La métropole regroupe Paris et 130 communes de son agglomération. [Flick / CameliaTWU]

La machine est enfin lancée. La Métropole du Grand Paris, entité créée officiellement le 1er janvier dernier, va tenir lundi sa première réunion.

Son président, Patrick Ollier, le député-maire LR de Rueil-Malmaison, qui a été élu vendredi, rassemblera autour de lui une vingtaine de vice-présidents. Parmi eux figurent Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, André-Santini, maire UDI d’Issy-les-Moulineaux ou encore Patrick Braouezec, président Front de Gauche de Plaine commune (Saint-Denis et huit villes limitrophes).

Leur mission : accélérer les projets économiques, de logement et d’aménagement du Grand Paris, qui regroupe 131 villes (la capitale, les 123 communes de la petite couronne, six villes de l’Essonne et Argenteuil, dans le Val-d’Oise). Pour cela, la métropole est dotée d’un budget de 3,7 milliards d’euros, qu’elle redistribuera aux municipalités pour mener à bien les projets. De quoi, en principe, permettre au Grand Paris – qui compte 6,9 millions d’habitants – de rivaliser notamment avec le Grand Londres (8,5 millions d’habitants), formé en 1965. 

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L’un des défis de la métropole sera d’agir en bonne intelligence avec le conseil régional pour une répartition des politiques. «Patrick Ollier est très solide, et je sais que je pourrai travailler en confiance avec lui», a notamment rassuré Valérie Pécresse, la présidente LR de la région, dans «Le Figaro».

Mais dans l’immédiat, la nouvelle institution aura pour mission de «construire sa gouvernance». «Il va falloir trouver des locaux, constituer des équipes, se mettre d’accord sur une méthode de travail», a d’ailleurs expliqué au «JDD» le premier président de la métropole. Cette période dévolue à l’organisation devrait durer environ trois mois. «Les résultats ne seront visibles pour la population qu’à partir de 2017», a souligné Patrick Ollier, tout en ajoutant, avec optimisme, que «quand la métropole sera vraiment en marche, il sera très difficile de l’arrêter».

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