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Guaino, 12e candidat à la primaire de la droite

Henri Guaino lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale le 28 octobre 2015 à Paris [ERIC FEFERBERG / AFP] Henri Guaino lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale le 28 octobre 2015 à Paris [ERIC FEFERBERG / AFP]

Le député Henri Guaino, ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, a annoncé lundi sur France Inter sa candidature à la primaire de la droite en vue de l'élection présidentielle de 2017, à laquelle il concourra directement s'il ne réunit pas les parrainages.

"Il manque sur l'échiquier politique cette famille qui s’appelait le Gaullisme", a déclaré sur France Inter M. Guaino, qui est le douzième candidat déclaré à la primaire organisée par Les Républicains (20-27 novembre), sans compter Nicolas Sarkozy qui devrait annoncer sa décision au cours de l'été.

Initialement "opposé" au principe d'une primaire, le député des Yvelines "ne pouvai(t) pas rester les bras croisés devant la manière dont tourne le débat public". "Que va-t-il se passer ? Si les choses continuent comme aujourd'hui, la primaire ouverte de la droite va faire un hold up sur l'élection présidentielle", a-t-il lancé.

"Je vais respecter la règle mais je vais y prendre ma part", a conclu M. Guaino, qui a averti que s'il ne parvenait pas à réunir les parrainages nécessaires pour concourir, il se présenterait directement à l'élection présidentielle.

Ancien commissaire général au Plan (1995-1998), conseiller de Philippe Seguin puis de Charles Pasqua, M. Guaino (59 ans) fut pendant cinq ans, de 2007 à 2012, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy dont il a rédigé de nombreux discours. Il a été élu en 2012 député des Yvelines.

La primaire de la droite (20-27 novembre) compte désormais douze candidats déclarés, dont Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé, Nadine Morano, Hervé Mariton, Frédéric Lefebvre, Jacques Myard, Geoffroy Didier et Jean-Frédéric Poisson.

Nicolas Sarkozy devrait annoncer sa décision cet été. Des voix au sein des Républicains l'ont pressé d'officialiser sa candidature et quitter la présidence du parti, ce à quoi l'ancien président a opposé une fin de non-recevoir.

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