En direct
A suivre

Primaire de la droite et du centre : qui sont les candidats ?

Les candidats ont jusqu’au 9 septembre prochain pour réunir les parrainages requis. [FRED TANNEAU / AFP]

En ce mardi 23 août, 14 personnalités politiques se sont portées candidates à la primaire de la droite et du centre, organisée les 20 et 27 novembre prochains en vue de la présidentielle 2017.

Ces candidats déclarés ont désormais jusqu’au 9 septembre prochain pour réunir les parrainages requis : les signatures de 250 élus répartis sur au moins 30 départements, dont au moins parlementaires, et celles de 2 500.

Nicolas Sarkozy, ancien président de la République

Après plusieurs mois de suspense, Nicolas Sarkozy a officialisé sa candidature dans un livre intitulé «Tout pour la France». «J'ai décidé d'être candidat à l'élection présidentielle de 2017. La France exige qu'on lui donne tout. J'ai senti que j'avais la force pour mencer ce combat à un moment de notre histoire si tourmentée», souligne l'ancien président. 

Alain Juppé, maire de Bordeaux

Le plus âgé des candidats à la primaire (il a 70 ans), qui s’est déclaré à l’été 2014, domine les sondages depuis plusieurs mois. L’ancien Premier ministre profite notamment de son positionnement centriste, qui lui vaut le ralliement de Jean-Pierre Raffarin et François Bayrou. En campagne depuis plusieurs mois, Alain Juppé multiplie les propositions avec la publication de livres-programme : après l’école et la sécurité, il a publié en mai son troisième ouvrage consacré à l’économie.

François Fillon, député de Paris

Candidat depuis le printemps 2013, l’ancien Premier ministre recueille pour l’heure 8% des intentions de vote (sondage Ifop-Fiducial du 23 mars). François Fillon, qui n’a «pas l’intention de rester dans la vie politique» s’il ne réussit pas son pari, peut toutefois compter sur le soutien de nombreuses personnalités au sein des Républicains : Gérard Larcher, Thierry Mariani, Pierre Lellouche, Patrick Devedjian...

Bruno Le Maire, député de l’Eure

L’ancien ministre de l’Agriculture a officialisé sa candidature le 23 février lors d’un meeting à Vesoul. Se positionnant comme le candidat du «renouveau politique», Bruno Le Maire est actuellement le troisième homme de la primaire, devant François Fillon, avec 16% d’intentions de vote des électeurs potentiels.

Nathalie Kosciusko-Morizet, députée de l’Essonne

C’est le 8 mars dernier que l’ancienne ministre de l’Ecologie a annoncé sa candidature, affirmant vouloir «donner à chacun la maîtrise de sa vie» et assurant «porter une conception complètement différente du pouvoir». Isolée au sein du parti, notamment depuis son éviction de la direction, NKM pourrait connaître des difficultés pour réunir les parrainages nécessaires. 

Jean-François Copé

Après dix-huit mois de silence médiatique, l’ancien président de l’UMP a annoncé sa candidature le 14 février dernier. «Jamais je n’aurais imaginé être candidat si j’étais mis en examen», avait-il souligné, évoquant l’affaire Bygmalion, dans laquelle il est témoin assisté. Jean-François Copé, qui n’a jamais caché ses ambitions présidentielles, assure ne pas être dans un esprit de revanche : «mes adversaires, ce sont le Parti socialiste et le Front national».

Geoffroy Didier, vice-président de la région Ile-de-France

"Je suis candidat à la primaire de la droite", a déclaré en exclusivité à Direct Matin le cofondateur de La Droite forte. Sa campagne sera particulièrement tournée vers le numérique. Les mois qui viennent s’annoncent chargés pour lui. En effet, il va enchaîner les réunions publiques et les rencontres à travers tout le territoire. Car il dit vouloir faire une campagne de proximité. Geoffroy Didier veut pour cela aller à la rencontre de la population, des chefs d’entreprise ou bien encore des associations.

Henri Guaino, député des Yvelines

L'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, initialement opposé au principe d'une primaire, avait finalement présenté sa candidature. "Il manque sur l'échiquier politique cette famille qui s’appelait le Gaullisme", avait-il déclaré sur France Inter, au moment de se porter candidat le 13 juin dernier. En cas d'échec à trouver les 250 parrainages nécessaires pour participer à la primaire, il a annoncé qu'il concourrait directement à l'élection présidentielle de 2017.

Hervé Mariton, député de la Drôme

«Je me présente parce que je pense que l’intérêt de la France commande qu’un candidat libéral porte le projet d’une société ouverte, pour rendre aux personnes et à la société civile la maîtrise de leur destin», avait-il souligné lors de l’annonce de sa candidature en septembre dernier. Pour y parvenir, Hervé Mariton mise sur les propositions choc : suppression du logement social, instauration d’une «flat tax» (système d’impôt à taux fixe payé par tout le monde) en guise d’impôt sur le revenu, abrogation de la loi Taubira, report de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans… Pour l’heure, le député n’est crédité que de 1% des intentions de vote.

Nadine Morano, députée européenne

Ancienne secrétaire d’Etat à la Famille et ministre déléguée chargée de l’Apprentissage, Nadine Morano s’est portée candidate en septembre dernier. Brouillée avec la direction du parti depuis la polémique suscitée par ses propos sur la France «pays de race blanche», la députée européenne entend incarner le visage du renouvellement politique. «Si vous souhaitez avoir une personnalité différente de ceux qui incarnent ce que les Français ont en face d’eux depuis trente ans et ceux qui ont incarné le renoncement», a-t-elle ainsi déclaré, lançant un appel aux parrainages.

Frédéric Lefebvre, député des Français de l’étranger

Ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy, Frédéric Lefebvre s’est déclaré candidat en janvier dans un courrier adressé aux Maires de France. Dénonçant une politique nationale «qui détourne de l’essentiel», le député a souligné la nécessité de «se concentrer sur l’urgence : la lutte contre le chômage et les inégalités sociales et géographiques».

Hassen Hammou, militant

Ce jeune militant associatif de 27 ans issu des quartiers Nord de Marseille, qui dirige une société de nettoyage, se présente comme «le candidat populaire qui vient du bas». Candidat malheureux aux élections municipales de mars 2014 à Marseille, Hassen Hammou, n’a jamais exercé de fonctions politiques. Son visage n’est toutefois pas totalement inconnu puisqu’il avait interrogé François Hollande en novembre 2014 sur TF1 lors de l’émission «En Direct avec les Français».

Jean-Frédéric Poisson, député des Yvelines, président du Parti chrétien-démocrate (PCD)

L’élu, qui s’est fait connaître lors des débats sur le mariage pour tous, s’est porté candidat en septembre dernier dans un entretien à Valeurs Actuelles. «La reconduction des mêmes discours émanant des mêmes personnes produit les mêmes impasses ! Les Français attendent autre chose», soulignait-il alors se présentant comme le candidat du changement. A noter qu'à la différence des autres candidats, Jean-Frédéric Poisson n’a pas besoin d’obtenir les parrainages requis puisqu’il se présente sous l’étiquette du PCD.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités