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Les phrases de Manuel Valls qui ont crispé la gauche

Manuel Valls, annonçant sa candidature à l'élection présidentielle de 2017, à Evry (Essonne), le 5 décembre 2016. [LIONEL BONAVENTURE / AFP]

Manuel Valls, qui a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle lundi soir à Evry, a signé ces dernières années, volontairement ou involontairement, plusieurs phrases qui ont suscité la polémique dans son camp.

"White" et "Blancos"

"Belle image de la ville d'Evry... Tu me mets quelques Blancs quelques +white+, quelques +blancos+ (rire)" (à un conseiller en visitant une brocante dans sa ville à forte population immigrée, propos saisis par un micro de la chaîne Direct 8, 07/06/2009).

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Le nom "dépassé" du PS

"Il faut transformer de fond en comble le fonctionnement du PS, nous dépasser, tout changer: le nom, parce que le mot socialisme est sans doute dépassé. Il renvoie à des conceptions du XIXe siècle" (interview à Sud Ouest, 14/06/2009).

"Déverouiller" les 35 heures

"Oui nous devrons déverrouiller les 35 heures qui n'existent déjà plus réellement puisqu'elles ont été mises en cause progressivement depuis 2002. Cela doit permettre aux Français, pour ceux qui ont la chance d'occuper un emploi, de travailler davantage, deux heures, trois heures, sans avoir recours forcément aux heures supplémentaires" (sur Europe 1, 02/01/2011).

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La "vocation" des Roms

"C'est illusoire de penser qu'on réglera le problème des populations roms à travers uniquement l'insertion (...) les Roms ont vocation à revenir en Roumanie ou en Bulgarie, et pour cela il faut que l'Union européenne, avec les autorités bulgares et roumaines, puissent faire en sorte que ces populations soient d'abord insérées dans leur pays" (lors d'un débat sur France Inter, 24/09/2013).

"J'aime l'entreprise"

"Et moi, j'aime l'entreprise, j'aime l'entreprise!" (discours à la tribune de l'université d'été du Medef, qui s'est terminé par une ovation debout du patronat, le 27/08/2014, peu après l'éviction d'Arnaud Montebourg et Benoît Hamon du gouvernement).

"Gauche passéiste"

"Il faut en finir avec la gauche passéiste, celle qui s'attache à un passé révolu et nostalgique, hantée par le surmoi marxiste et par le souvenir des Trente Glorieuses" (interview à "L'Obs", le 22/10/2014).

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"Expliquer c'est un peu vouloir excuser"

"Pour ces ennemis qui s'en prennent à leurs compatriotes, qui déchirent ce contrat qui nous unit, il ne peut y avoir aucune explication qui vaille. Car expliquer, c'est déjà vouloir un peu excuser" (lors d'un hommage aux victimes de l'attentat jihadiste et antisémite de l'Hyper Cacher à Paris, 09/01/2016).

Pas "plus de réfugiés"

"Nous ne pouvons pas accueillir plus de réfugiés (...) La France s'est engagée pour 30.000 réfugiés. Dans le cadre de ces 30.000, nous sommes toujours prêts à accueillir des réfugiés. Mais pas plus" (lors d'une rencontre avec la presse allemande, à Munich le 13/02/2016).

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Gauches "irréconciliables"

"A gauche, il faut qu'on se dépasse. Le problème n'est pas d'organiser une primaire qui irait de Mélenchon à Macron. Parfois, il y a des positions irréconciliables à gauche et il faut l'assumer" (réunion publique avec ses partisans à Corbeil-Essonnes en Essonne, le 15/02/2016).

Le voile "asservissement de la femme"

"Ce que représente le voile pour les femmes, non ce n'est pas un phénomène de mode, non, ce n'est pas une couleur qu'on porte, non: c'est un asservissement de la femme" (lors d'un débat sur l'islamisme organisé par le forum "Le Sursaut" au théâtre Déjazet à Paris, 04/04/2016).

Marianne "pas voilée"

"Sur la place des femmes nous ne pouvons transiger. Marianne, le symbole de la République, elle a le sein nu parce qu'elle nourrit le peuple, elle n'est pas voilée parce qu'elle est libre! C'est ça la République! C'est ça Marianne!" (discours lors d'un meeting socialiste à Colomiers en Haute-Garonne, 29/08/2016, en pleine polémique sur le "burkini")

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