Le premier tour de la primaire à gauche a vu Benoît Hamon et Manuel Valls se qualifier pour le second tour. Dans cette perspective, les autres candidats, de Arnaud Montebourg à Sylvia Pinel, en passant par Vincent Peillon, ont presque tous choisi leur camp. Voici l'état des forces en présence.
Benoît Hamon et Manuel Valls font jeu égal en termes de soutiens. Arrivé en troisième position avec plus de 18% des suffrages exprimés, Arnaud Montebourg, s'est logiquement tourné vers son compagnon de route de longue date, Benoît Hamon, qui comme lui incarne l'aile gauche du PS, et avec qui il avait fondé le Nouveau Parti Socialiste (NPS). Vincent Peillon, qui avait fait partie de cette dernière aventure, a en revanche refusé de choisir son camp.
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Sans surprise, la sénatrice socialiste et ancienne frondeuse Marie-Noëlle Lieneman appelle à voter Benoît Hamon dimanche prochain.
Manuel Valls peut pour sa part compter sur le soutien de Sylvia Pinel, qui avait été sa ministre du Logement et qui a défendu le bilan de François Hollande durant la campagne de la primaire. Plus surprenant, il a enregistré le ralliement de Jean-Luc Bennhamias, «à titre personnel»
François De Rugy n'a donné aucune consigne de vote dimanche soir. En revanche, il a exclu de voter pour Benoît Hamon.