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Poux : une fillette hospitalisée après avoir été traitée avec un produit pour bovins, l'Anses alerte les parents

Chaque année, des cas d'enfants dont les poux ont été traités avec des antiparasitaires réservés «aux chiens, chats ou chevaux» sont rapportés par les centres antipoison. [Alain Jocard /AFP/Archives]

Après l'hospitalisation d'une fillette, l'Anses a publié un communiqué d'alerte mercredi 11 octobre pour rappeler qu'il ne faut pas traiter les poux des enfants avec des produits destinés aux animaux.

Tous les moyens ne sont pas bons pour éradiquer les poux de la tête de son enfant. Après l'hospitalisation dans un état grave d'une fillette traitée avec un antiparasitaire destiné aux bovins, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a donné l'alerte, mercredi 11 octobre.

Signalé le 2 octobre dernier, le cas de cette petite fille, dont on ignore l'âge ou la localisation, diverge un peu des autres rapportés chaque année par les centres antipoison, en raison du produit utilisé. La plupart du temps, il s'agit d'enfants dont les poux ont été traités avec des antiparasitaires réservés «aux chiens, chats ou chevaux».

Demander conseil à un professionnel

Quoi qu'il en soit, «il ne faut jamais utiliser de traitement pour animaux sur les enfants», ou les êtres humains de manière générale, martèle l'Anses. «En effet, l’évaluation bénéfice/risque des médicaments vétérinaires en vue de leur autorisation de mise sur le marché est faite pour une ou plusieurs espèces animales.»

Le risque pour la personne qui administre ces produits est calculé, mais «les études toxicologiques et cliniques qui fondent cette évaluation sont principalement adaptées à l’espèce animale et aux indications thérapeutiques concernées. Elles ne permettent en aucun cas de justifier une utilisation thérapeutique sans risque chez l'être humain».

Lorsqu'un enfant a des poux, il est recommandé de demander conseil à un professionnel de santé, médecin ou pharmacien, afin de trouver un traitement adapté, prenant notamment en compte l'âge du patient. Sur son site, l'assurance maladie précise par ailleurs que le traitement ne doit jamais être préventif et ne concerne que «les personnes réellement infestées.

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