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Etats-Unis : un deuxième cas humain positif de grippe aviaire lié à une épidémie chez les vaches

Le ministère américain de l'Agriculture (USDA) a identifié une transmission du virus entre vaches au sein du même troupeau, ou entre laiteries lors de déplacements d'animaux. [JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Une deuxième personne a été infectée par la grippe aviaire aux Etats-Unis, en lien avec une épidémie de ce virus chez les vaches, ont annoncé ce mercredi 22 mai les autorités sanitaires du pays.

Des cas de transmission qui inquiètent. A peine deux mois après un premier cas de grippe aviaire aux Etats-Unis, les autorités sanitaires américaines ont annoncé ce mercredi d’identification d’un deuxième cas, à la suite d’une contamination provenant d’une vache.

Cette personne travaille dans une ferme où le virus H5N1 a infecté des vaches laitières, dans l'Etat du Michigan (nord), ont précisé les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC). L'évaluation du risque pour la population américaine reste toutefois «faible».

Pour rappel, le premier cas avait été détecté au Texas (sud), le 1er avril dernier. Il avait été considéré par les CDC comme «probablement» le premier cas à l’échelle mondiale d’infection à la grippe aviaire via une vache. A noter qu’un premier cas de grippe aviaire avait été découvert en 2022 dans l’État du Colorado, provenant cette fois de volailles.

Vers de prochains cas ?

Face à la situation, les experts s’inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie, même si les cas chez les humains restent rares. Si pour le moment il n’y a pas de preuves formelles de transmission d'humain à humain, les scientifiques craignent qu'une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d'un humain à un autre.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait fait part de son «énorme inquiétude» mi-avril notamment, face à la propagation croissante de la grippe aviaire à de nouvelles espèces. Les chèvres ont par exemple rejoint la liste.

Le ministère américain de l'Agriculture (USDA) a identifié une transmission du virus entre vaches au sein du même troupeau, ou entre laiteries dans le cadre de déplacements d'animaux. Les vaches se remettent et la maladie n'est associée qu'à «peu voire pas de mortalité», selon un communiqué du ministère fin avril. «Il est important de souligner que jusqu'ici, nous n'avons pas trouvé de modification du virus qui le rendrait plus contagieux pour les humains ou entre personnes», ajoutait ce communiqué. Les CDC ont de nouveau souligné mercredi l'importance des mesures de précaution à prendre pour les personnes exposées à des animaux malades ou potentiellement infectés.

«Compte tenu des hauts niveaux de virus H5N1 dans le lait cru de vaches infectées, ainsi que de l'étendue de la propagation de ce virus chez les vaches laitières, des cas supplémentaires similaires chez les humains pourraient être identifiés», ont déclaré les CDC. Mais «des infections sporadiques chez les humains - sans propagation continue - ne changeront pas l'évaluation du risque pour le grand public», ont-ils ajouté.

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