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"Rule Britannia" avec trois médailles d'or

"Rule Britannia": le public a rugi de plaisir lors de la 2e journée des épreuves d'athlétisme aux jeux Olympiques de Londres pour fêter la domination britannique avec trois médailles d'or, dont celle de Mo Farah sur 10.000 m au terme d'un sprint échevelé, samedi soir.[AFP] "Rule Britannia": le public a rugi de plaisir lors de la 2e journée des épreuves d'athlétisme aux jeux Olympiques de Londres pour fêter la domination britannique avec trois médailles d'or, dont celle de Mo Farah sur 10.000 m au terme d'un sprint échevelé, samedi soir.[AFP]

"Rule Britannia": le public a rugi de plaisir lors de la 2e journée des épreuves d'athlétisme aux jeux Olympiques de Londres pour fêter la domination britannique avec trois médailles d'or, dont celle de Mo Farah sur 10.000 m au terme d'un sprint échevelé, samedi soir.

Après l'effort prolongé des messieurs, la sprinteuse jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce a employé 10 sec 75/10Oe (vent: +1,5 m/s) pour conserver son titre sur 100 m, repoussant sur le fil l'Américaine Carmelita Jeter (10.78) et sa compatriote Veronica Campbell-Brown (10.81).

Avant Farah, l'heptathlète Jessica Ennis, loin devant ses adversaires (6.955 pts), et le sauteur en longueur Greg Rutherford, atterri à 8,31 m, avaient enflammé le Stade olympique.

Farah, 29 ans, ne pouvait rêver meilleur scénario qu'un début de course au rythme lent (14:05.79 au 5000 m!). Quand les Kényans se décidèrent à accélérer, il était trop tard pour les adversaires de Farah, réputé pour son finish meurtrier.

Fin de règne

Au temps où il était empereur du demi-fond long, l'Ethiopien Kenenisa Bekele aurait probablement gagné. Mais les blessures avaient limité l'autonomie du triple champion olympique, dont deux fois de suite sur la distance la plus longue de la piste (2004/2008).

C'est ainsi que Kenenisa a échoué au pied du podium, devancé pour les médailles par son jeune frère Tariku (3e) et l'Américain Galen Rupp (2e).

D'origine somalienne, Farah est pourtant, le jour où les Kényans ont été les grands battus, le premier non-Africain champion olympique sur 10.000 m depuis l'Italien Alberto Cova, sacré en 1984 à Los Angeles.

Absente à Pékin à cause d'une blessure à la hanche, Ennis, elle, a justifié son titre de favorite en survolant les "sept fatigues" de l'heptathlon, loin devant la concurrence avec un total de 6.955 pts.

"Je ne peux y croire. Après la déception de Pékin, j'ai reçu tant d'encouragements et de réconfort. On m'a dit +Continue encore quatre ans+ et je l'ai fait", a déclaré, en larmes, la jeune femme de Sheffield.

"J'espérais une mesure supérieure. Mais quelle nuit pour l'athlétisme britannique, trois médailles d'or sur trois possible", a insisté de son côté Rutherford.

Pour couronner cette folle soirée, Sebastian Coe, double champion olympique du 1500 m (1980/1984) et président du comité d'orgnisation des Jeux de Londres, a présidé le podium de l'heptathlon, sous une standing ovation pour fêter Ennis.

En attendant dimanche

Plus tôt dans la journée, le triple champion olympique jamaïcain Usain Bolt, mégastar du sprint, et son compatriote Yohan Blake, champion du monde du 100 m, s'étaient affrontés à distance sur la ligne droite, survolant sans forcer leurs séries respectives.

Dimanche, ils animeront l'épreuve la plus attendue de la quinzaine olympique. Justin Gatlin (9.97), champion olympique 2004, et Tyson Gay (10.08) ont répondu pour l'US team. Mais c'est le troisième Américain, le plus jeune aussi (23 ans), Ryan Bailey, qui a fait descendre le chrono à 9 sec 88, record personnel égalé.

La journée a été triste en revanche pour la perchiste brésilienne Fabiana Murer, championne du monde 2011, mais incapable de passer la barre de qualification à 4,55 m, et pour l'Américain LaShawn Merritt, champion olympique du 400 m à Pékin, qui s'est blessé en demi-finales.

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