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Criterium international : victoire de Richie Porte

L'Australien Richie Porte (g) et Christopher Froome au départ du 82e Criterium international, le 23 mars 2013 à Porto-Vecchio, en Corse [Pascal Pochard-Casbianca / AFP] L'Australien Richie Porte (g) et Christopher Froome au départ du 82e Criterium international, le 23 mars 2013 à Porto-Vecchio, en Corse [Pascal Pochard-Casbianca / AFP]

L'Australien Richie Porte s'est mis en position d'imiter l'Américain Bobby Julich et de gagner dimanche le Critérium international, deux semaines après avoir enlevé Paris-Nice.

Vainqueur samedi après-midi du contre-la-montre de 7 kilomètres à Porto-Vecchio, Porte a endossé le maillot jaune du classement général. Pour faire comme Julich en 2005 (et Jalabert en 1995), il lui reste toutefois à contrôler la course de côtes qui se conclut dimanche par la montée de l'Ospedale, au-dessus de Porto-Vecchio.

La bonification allouée au premier (10 sec) et surtout l'étroitesse des écarts au classement général (quatre coureurs en deux secondes) lui interdisent tout faux-pas. "J'ai une bonne équipe", a toutefois rappelé l'Australien de la formation Sky, qui dispose de deux locomotives pour contrôler le peloton (Kiryienka, Sioutsou) et d'un coéquipier de première force en la personne de Froome, lui aussi tout à fait capable de s'imposer à l'Ospedale.

Bien qu'il ait mal négocié un virage en descente, Porte a réussi le meilleur temps du parcours. Il a pris le dessus -pour 2 secondes- sur Froome mais a tenu des propos prudents sur la répartition des rôles au sein de son équipe.

"Chris reste le meilleur grimpeur", a souligné l'Australien à propos de son coéquipier britannique, deuxième du Tour de France l'an passé et vainqueur du Tour d'Oman le mois dernier.

Porte a expliqué être venu à Porto-Vecchio, où le Tour de France s'élancera le 29 juin, dans un rôle de lieutenant. Mais, a-t-il ajouté, "j'ai maintenant le maillot sur les épaules. On verra bien..."

Le duo, qui pourrait bien faire main basse sur la course en réalisant le doublé, est surtout en droit de craindre les aléas météo, des pluies étant annoncées en montagne, ainsi que des adversaires encore à portée. Les Américains Tejay Van Garderen (3e) et Andrew Talansky (5e) ont concédé seulement des miettes et Jean-Christophe Péraud, premier Français classé (6e), a confirmé sa belle forme de Paris-Nice qu'il avait terminé à la troisième place.

L'Australien Cadel Evans lors de la deuxième étape du Critérium international le 23 mars 2013 à Porto Vecchio [Pascal Pochard Casabianca / AFP]
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L'Australien Cadel Evans lors de la deuxième étape du Critérium international le 23 mars 2013 à Porto Vecchio
 

En revanche, l'Australien Cadel Evans, qui a évité de peu la chute dans un virage, a sombré (74e à 45 sec) sur le parcours de Porte-Vecchio, plus exigeant que l'année passée à cause d'une montée située dès le départ. Pour une seconde, le vainqueur du Tour 2011 a fait moins bien que le Luxembourgeois Andy Schleck, son prédécesseur au palmarès de la Grande Boucle.

La bonne surprise est venue du tout jeune (20 ans) néo-pro luxembourgeois Bob Jungels, vainqueur la semaine passée du GP Nobili. Jungels, qui a gagné chez les espoirs aussi bien Paris-Roubaix qu'une étape du montagneux Tour du Val d'Aoste, s'est situé dans la même seconde que Talansky et Péraud.

Le troisième acte du triptyque, entamé samedi matin par le succès de l'ancien pistard néerlandais Theo Bos (devant le champion de France Nacer Bouhanni) dans la course de plaine, se joue sur 176 kilomètres. Avec, pour terminer, les 14,1 kilomètres de l'ascension (à 6,2 %) de l'Ospedale, pour rejoindre le col situé à l'altitude de 957 mètres.

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