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Mankowski : "J'y croyais depuis le début"

L'entraîneur des Bleuets Pierre Mankowski, avant le coup d'envoi de la finale du Mondial contre l'Uruguay, le 13 juillet 2013 à Istanbul [Behrouz Mehri / AFP] L'entraîneur des Bleuets Pierre Mankowski, avant le coup d'envoi de la finale du Mondial contre l'Uruguay, le 13 juillet 2013 à Istanbul [Behrouz Mehri / AFP]

Le sélectionneur de l'équipe de France des moins de 20 ans Pierre Mankowski a déclaré qu'il avait toujours cru en ses joueurs, sacrés champions du monde, samedi.

 

Q: Quel est vote sentiment après ce titre?

R: "On est très content, hyper heureux. On s'était donné rendez-vous le 13 juillet et aujourd'hui, on s'est dit qu'on était le 13 juillet, que ça faisait un moment qu'on était ensemble mais qu'il n'y avait rien au palmarès. Il fallait une ligne au palmarès et c'est assez génial pour le football français. On est content et l'image qui a été donnée par ces jeunes joueurs a été excellente, exemplaire. Ils ont toujours été formidables sur le terrain, dans la vie. C'est une très belle victoire."

 

Q: Par quels sentiments et émotions êtes-vous passé lors de cette finale?

R: "Une fois que le match est parti, on se dit que tout peut se passer. il y a plein de sentiments mais on se disait: +il ne faut rien lâcher+."

 

Q: Comment avez-vous vécu la séance de tirs au but?

R: "Quand Alphonse Areola arrête les deux premiers, ça soulage bien. Après on n'a qu'une crainte c'est d'en rater un. On a toujours eu l'avantage et on regardait le banc d'à côté et ils étaient tristes."

 

Q: Avez-vous repensé à 2006 (défaite en finale du Mondial aux tirs au but en tant qu'adjoint de Raymond Domenech, ndlr)?

R: "Jamais, pas une seule fois, surtout parce qu'Alphonse a arrêté les deux premiers. D'ailleurs on n'avait pas préparé de tirs au but parce que le jour du match, quand il y a la pression et qu'il y a une Coupe du monde au bout, on a beau avoir tout préparé à l'entraînement, ce n'est pas pareil. D'ailleurs, certains m'ont dit non, qu'ils ne voulaient pas les tirer. Ce sont les joueurs qui se sont désignés. Certains ont baissé la tête et 5 ont dit +Moi, j'y vais+. J'avais peur que quelqu'un tente une panenka, ça aurait été trop bête de rater sur un coup de folie donc je leur ai dit d'appuyer leur frappe et de tirer au sol."

 

Q: Est-ce l'aboutissement de votre carrière?

R: "Pas pour moi mais pour tout le staff. Cela fait six semaines qu'on est ensemble, ils ont bossé comme des forcenés. Tout le monde s'est mis au diapason, on est très content mais tous ensemble. Ce sont les 21 joueurs qui ont gagné, plus ceux qui n'étaient pas là sur blessure, le staff, les supporteurs. On sent qu'il y a beaucoup de monde derrière cette équipe. Cela a été magique. C'est un beau titre, champion du monde, c'est le summum mais tous les titres sont beaux. C'est bien pour la jeunesse, ils sont bien et on a quelquefois tendance à cause d'un ou deux qui déconnent d'en faire des généralités. Eux sont biens."

 

Q: Avez-vous douté durant la compétition?

R: "J'ai toujours dit qu'avec eux on avait une bonne chance. Franchement, j'y croyais depuis le début."

 

Q: Va-t-on retrouver ces joueurs plus tard chez les A?

R: "J'espère pour eux qu'on va en retrouver quelques-uns. Il faudra être patient mais quelques-uns vont y arriver. Didier Deschamps était là, c'était bien, c'était un beau coup de pouce, il était avec nous dans le vestiaire, il a pris la collation avec nous avant le match. Nos relations sont super, c'est le top."

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