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Michel Cymes: "Il ne faut pas sous-estimer les 20 kilomètres de Paris"

Michel Cymes est le parrain de la 35e édition des 20 kilomètres de Paris. Michel Cymes est le parrain de la 35e édition des 20 kilomètres de Paris.[Patrick Kovarik / AFP]

A moins d’un mois des 20 kilomètres de Paris, dont le départ sera donné au pied de la tour Eiffel le 13 octobre, l’heure est à l’entraînement pour les plus de 28 000 coureurs inscrits. Le médecin et animateur de télévision Michel Cymes, parrain de cette 35e édition, donne ses conseils pour bien se préparer à cette course très exigeante pour le cœur et le corps.

 

Comment se préparer aux 20 kilomètres de Paris ?

Michel Cymes : Le plus important, c’est de ne pas sous-estimer cette course, qui nécessite environ deux heures d’effort. Si on a un peu forcé sur les barbecues et le rosé pendant les vacances, il est important de reprendre – ou de trouver – son poids de forme. C’est très important car plus on est lourd, plus la pression exercée sur les genoux est forte. Courir sur le bitume est déjà très traumatisant pour ces articulations, et c’est pire avec un ou deux kilos de trop.

 

Quel entraînement faut-il suivre ?

Il faut s’entraîner deux à trois fois par semaine pour habituer son corps à un effort intense. Faire du «fractionné», c’est-à-dire alterner entre des phases de course lentes et des phases rapides, par tranche de 30 secondes par exemple, est une bonne méthode pour travailler la fréquence cardiaque.

 

Y a-t-il un régime particulier à adopter ?

Pas forcément, mais c'est sûr qu'il vaut mieux attendre un peu avant de manger un confit de canard à la sauce landaise et privilégier les sucres lents. Mais l'assiette de pattes à 5h du matin avant la course, ce n'est pas nécessaire.

 

Que faut-il absolument éviter le jour J ?

Je déconseille fortement de porter des baskets neuves le jour de la course. C'est une erreur de débutant car les chaussures mettent du temps pour se faire à la forme des pieds.

 

Et pendant la course ?

Il ne faut pas oublier de bien s'échauffer avant l'épreuve, ou bien de démarrer tout doucement et d'y aller progressivement. Pour les novices, je recommande de ne pas courir seul, mais en groupe. La souffrance est la même, mais on peut au moins se soutenir mutuellement. Personnellement, ça m'a permis de terminer des marathons que je n'aurais pas fini tout seul. Enfin, et c'est très très important, il faut s'arrêter aux points de ravitaillement, ne pas forcer l’organisme et s’arrêter si on a mal quelque part.

 

Que conseillez-vous pour une bonne récupération ?

une fois la ligne d’arrivée franchie, il est bon de boire et de s’étirer longuement pour éviter d'avoir des courbatures trop douloureuses. Mais il faudrait aussi prendre huit jours de congé (rires). Généralement, on a du mal à monter les marches pendant plus de 48 heures. Mais ça ne se limite pas aux muscles et aux articulations ! Le tube digestif est assez secoué, donc faut y aller mollo sur les repas.

 

Les 20 kilomètres de Paris, le 13 octobre à 10h au Pont d'Iéna, à Paris.

www.20kmparis.com

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