Leonardo Jardim a tenu sa parole. Pour la demi-finale de Coupe de France, mercredi, au Parc des Princes, l’entraîneur monégasque a aligné une équipe remaniée dans les grandes largeurs.
Et comme il fallait s’y attendre, l’AS Monaco a pris une dégelée face aux stars parisiennes (5-0). La position du technicien portugais est compréhensible, avec une fin de saison particulièrement chargée à gérer, entre le championnat et la Ligue des champions.
Mais entre faire tourner l’effectif et aligner quatre joueurs issus de la CFA contre une équipe comme le PSG, c’est exagéré et c’est un manque de respect à une compétition comme la Coupe de France. Toutes les explications peuvent être entendues, mais il y a des limites à balancer un match, surtout une demi-finale. Jardim aurait-il fait la même chose face à Guingamp, Angers, voire même Paris au Stade Louis-II ?
Surtout que Monaco était engagé sur quatre tableaux, mais ils ont déjà perdu la Coupe de la Ligue, et maintenant la Coupe de France. Deux trophées potentiels pour une équipe qui n’en a plus remporté depuis 2003. C’est l’apanage des grandes équipes d’avoir beaucoup de matchs à jouer. Il faut espérer, pour les Monégasques, qu’ils n’auront pas à le regretter.