Elle sera très attendue. Forte d’un excellent début de saison et d’un statut de tête de série n°13, Kristina Mladenovic fera son entrée en lice, ce lundi, contre l’Américaine Jennifer Brady avec l’ambition d’aller très loin dans le tournoi.
Comment s’est passée votre préparation ?
Après le Masters 1000 de Rome, j’ai coupé deux-trois jours car j’ai pas mal enchaîné depuis le début de l’année. Evidemment je ne vais pas m’en plaindre. Comme après Miami, j’ai réalisé un travail très approfondi. J'ai fait une grosse prépa. J'ai essayé de mettre les chances de mon côté, j'espère que cela va porter ces fruits.
Est-ce que cela change pour vous d’être considérée comme l’une des favorites ?
Honnêtement non. C’est flatteur seulement. Ce n’est pas la première fois que j’arrive à Roland-Garros en tant que n° 1 française. J’ai envie de briller, d’aller le plus loin possible et de ne pas décevoir. Ce qui est intéressant est que je sens que dans le monde du tennis commence à citer mon nom et à dire «pourquoi pas elle». Mais je connais la difficulté de chaque tournoi. Surtout ici dans un Grand Chelem, où la route est tellement longue.
Avez-vous regardé votre tableau ?
Je ne pense pas avoir un tableau facile, loin de là, même plutôt dur. Pour gagner ce genre de tournoi, pour aller loin, il faut battre tout le monde et pas espérer un bon tirage. De toute façon, les tirages, cela fait longtemps que je ne les commente plus. Je sais que si j’arrive à jouer mon meilleur tennis et si j’ai beaucoup confiance, je peux être l’une des filles à battre.
Surtout qu’il y a peut-être un coup à jouer avec les absences de Serena Williams ou encore Maria Sharapova…
Le seul truc qui change est l’absence de Serena. Mais, pour moi, il n’y a rien de nouveau. Aucune opportunité qui se précise. Il y a des filles qui jouent très bien. Toutes les filles de ce tableau peuvent être dangereuses sur un match. Il faut être en alerte permanente et proposer son meilleur jeu pour ne pas se faire surprendre. Et si l’on arrive plus loin dans la compétition, on peut alors se dire qu’il y a une opportunité.