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Les Bleus accrochés par le Luxembourg

Avant les deux derniers matchs, Kylian Mbappé et les Bleus occupent la tête du groupe A. Avant les deux derniers matchs, Kylian Mbappé et les Bleus occupent la tête du groupe A.[Anthony Dibon/Icon Sport]

Après le festival, le bal des occasions manquées. Trois jours après leur étincelant succès contre les Pays-Bas, les Bleus ont été tenus en échec, dimanche soir, dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2018, par une héroïque équipe du Luxembourg (0-0).

La faute à un impressionnant manque de réalisme. Pour ce second rendez-vous, Didier Deschamps avait pourtant choisi de reconduire le même onze de départ, large vainqueur des Néerlandais (4-0). A une exception près.

Auteur de son premier but en Bleu contre les Oranjes, Kylian Mbappé a été préféré à Kingsley Coman sur le flanc droit de l’attaque tricolore. Le néo-Parisien a été très remuant et a semé la panique dans la défense luxembourgeoise avec notamment une offrande pour Antoine Griezmann expédiée dans les tribunes (12e). Le début de la série de ratés des Tricolores malgré le siège incessant de la surface adverse et une possession du ballon sans partage.

L’attaquant de l’Atlético Madrid n’a pas eu plus de chance avant la pause avec un coup franc sur la barre transversale (41e). La tête de Paul Pogba a connu le même sort (77e), alors qu’Alexandre Lacazette, entré en jeu à la place d’Olivier Giroud (59e), a vu, lui, sa tentative repoussée sur sa ligne par Chris Philipps (70e). Et, à force de maladresses, les protégés de Deschamps ont été tout près d’être punis, mais le plat du pied de Gerson Rodrigues a échoué sur le poteau d'Hugo Lloris (79e).

Une marge de manoeuvre réduite

«On s’est créé les occasions, mais, contrairement à jeudi, on n’a pas su les concrétiser, a regretté le sélectionneur au coup de sifflet final. On n’a manqué d’efficacité offensive. On va devoir se battre jus­qu’au bout.» En dépit de cette contre-performance, l’équipe de France conserve la tête du groupe A avec un seul point d’avance sur la Suède et une marge de manœuvre réduite. Et elle n’aura pas le droit à l’erreur, dans un mois, en Bulgarie, puis lors de la venue de la Biélorussie si elle veut valider son billet direct pour la Russie. Ce que les Bleus n’ont plus réussi à faire depuis les qualifications pour la Coupe du monde 2006 en Allemagne…

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