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Open d’Australie : Alizé Cornet éliminée au troisième tour

Alizé Cornet, victime d’un coup de chaleur durant son match, a vivement critiqué l’organisation du tournoi.[PAUL CROCK / AFP]

Battue par la Belge Elise Mertens en deux set (7-5, 6-4) au troisième tour de l’Open d’Australie, Alizé Cornet a vivement critiqué l’organisation du tournoi. 

Après son exploit du deuxième tour, qui l’avait vu éliminer la numéro 12 mondiale Julia Georges, Alizé Cornet (42e mondiale) n’a pas pu tenir la distance. 

Sous une chaleur particulièrement accablante, la Niçoise, victime d’un coup de chaleur durant le deuxième set, n’a jamais été en mesure de poser de réels problèmes à son adversaire du jour, la Belge Elise Mertens (37e joueuse mondiale). Elle a même dû demander un temps mort médical à 7-5, 2-1 après s’être allongé sur le court pour pouvoir gérer la chaleur. 

Un facteur avec lequel son adversaire a, pour sa part, su composer, gérant mieux ses efforts et remportant la rencontre sur sa quatrième balle de match après une petite tentative de retour de la Française, passée de 5-2 à 5-4. 

«Notre santé n’est pas prise en compte»

À l’issue de la rencontre, Alizé Cornet n’a pas mâché ses mots, critiquant ouvertement la direction du tournoi qui laisse de nombreuses rencontres, dont la sienne, se dérouler en dépit de températures avoisinant les 40 degrés. «Je comprends qu'ils aient envie de lancer les matchs quoi qu'il arrive. C'est du business. Faut que ça roule et faut que ça tourne. Mais à un moment donné on n'est pas des robots, on n'est pas des pions qu'on met sur le court», a-t-elle déploré. «On pousse nos limites super loin. Au retour de service, quand je baissais la tête, j'avais l'impression d'être dans un four. Pour la santé c'est limite».

La Française estime qu’un «drame peut survenir à n’importe quel moment dans ces conditions», et envisage une réaction de la part des joueuses face à la situation. «Il faudrait peut-être une coalition de joueurs, et qu’on dise qu’on boycotte, qu’on y va pas. Notre santé n’est pas prise en compte».

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