Après Pyeongchang, Pékin. La capitale chinoise avait été élue le 31 juillet 2015 à Kuala Lumpur (Malaisie) par le CIO, pour organiser la 24e édition des Jeux Olympiques d'hiver.
A l'époque, Pékin avait devancé Almaty (Kazakhstan) au vote des membres du CIO. Pour la première fois dans l'histoire de l'olympisme, une ville fait donc coup double en organisant non seulement l'édition d'hiver des JO mais aussi ceux d'été, la capitale chinoise ayant accueilli ces derniers en août 2008.
Certaines infrastructures ayant été construites pour les JO de 2008, serviront de nouveau pour les Jeux de 2022. C'est le cas du stade olympique (le famux Nid d'oiseau) qui accueillera les cérémonies d'ouverture et de clôture, ou encore du Cube, le nom donné à la piscine olympique recyclée pour l'occasion en patinoire. Même chose pour le village olympique qui recevra, de nouveau, l'ensemble des délégations.
De quoi limiter les frais pour le gouvernement chinois qui table sur un investissement d'1,5 milliard d'euros. Pour mémoire la facture des JO de Sotchi, en 2014, avait atteint les... 36 milliards s'euros.