Discret mais pourtant si précieux. Avec N’Golo Kanté, Raphaël Varane est le seul Bleu à avoir joué les quatre matchs de cette Coupe du monde dans leur intégralité pour autant de prestations irréprochables, même si certains pourront toujours souligner son erreur d’appréciation sur le troisième but argentin en 8e de finale sans conséquence (4-3).
Preuve de la consistance et de l’importance prises par le défenseur du Real Madrid, fort de 46 sélections, au sein de cette équipe de France aussi bien sur qu’en dehors du terrain, où sa voix pèse en tant que vice-capitaine. «Raphaël prend du poids dans l’équipe», a affirmé Guy Stéphan, adjoint de Didier Deschamps à la tête des tricolores. Une sorte de revanche pour l’ancien Lensois, après son forfait à l’Euro 2016, mais aussi son duel perdu face à l’Allemand Mats Hummels qui avait entraîné l’élimination des Tricolores en quarts de finale au Mondial brésilien il y a quatre ans.
«Il a oublié ce but. C’est un cadre de cette équipe de France et il est très bien depuis le début de la compétition», a confié, hier, sa «doublure» Adil Rami, aux premières loges des prestations du coéquipier de Sergio Ramos. A Madrid comme en sélection, Varane est loué pour la «propreté» de ses interventions, sa vitesse de course rare pour un défenseur centrale, son aisance dans les airs tout comme dans la relance ou encore son sens de l’anticipation.
Autant de qualités qui lui permettent d’avoir un palmarès déjà bien garni, avec notamment quatre Ligue des champions soulevées avec les Merengue à seulement 25 ans. Et elles seront tout aussi utiles aux Bleus pour maîtriser, demain, les assauts des Uruguayens du Barcelonais Luis Suarez et pourquoi pas y ajouter une Coupe du monde…
Pour conclure la séance d'entraînement les Bleus ont travaillé devant le but gardé par @AreolaOfficiel ! pic.twitter.com/3xen0tMQxZ
— Equipe de France (@equipedefrance) 4 juillet 2018