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#NBASundays : LeBron James et les Lakers en mode prime time

LeBron James et les Lakers affrontent le Magic d'Orlando, ce dimanche à 21h30. [EZRA SHAW / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Chaque semaine, CNEWS propose avec #NBASundays de décrypter le duel du dimanche soir en NBA, accessible en France en prime time sur NBA League Pass et sur beIN Sports.

Le meilleur joueur du monde est accessible en prime time, ce dimanche à 21h30. Lebron James sera de la partie pour la rencontre entre les Los Angeles Lakers et le Magic d’Orlando d’Evan Fournier, à suivre en direct sur beIN Sports ou NBA League Pass. Que demander de mieux ?

Après un début de saison difficile (ce qui était attendu), les Lakers de LeBron James affichent un bilan de 8 victoires et 2 défaites en ce mois de novembre, ce qui permet à la franchise californienne de revenir doucement mais sûrement dans la course aux playoffs à l’Ouest. « King James » tourne en moyenne à 30 points/match sur cette période, avec une adresse insolente aux tirs : 53,3% de réussite, et 48,3% à trois points. Malgré ses 33 ans et quinze saisons dans les pattes, l’ailier reste clairement le joueur le plus dominant de la ligue. Les fans doivent absolument profiter de la moindre opportunité de voir le jouer. Et dimanche est définitivement une occasion en or.

En face, le Magic d’Orlando continue de surprendre après un début de saison calamiteux (2v-6d). Les hommes de Steve Clifford, le coach, ont remporté sept de leurs dix derniers matches grâce, notamment, aux belles performances de Nikola Vucevic. Le pivot monténégrin tourne à 20,9 points et 11,5 rebonds en moyenne depuis début novembre, et plante 54,5% de ses tirs avec un très sain 35,3% à trois points. Il est parfaitement épaulé par Aaron Gordon (17,1 pts/m) et Evan Fournier (16,7 pts/m).

Le Magic, malgré ses nombreuses imperfections, joue sans complexe. Ils a déjà battu les Lakers le 18 novembre dernier à domicile, et compte bien remettre ça à Los Angeles, première rencontre d’un long périple de six matches joués à l’extérieur qui débutedans la nuit de vendredi à samedi face à Denver, pour se terminer le 5 décembre à Miami.

Ce qu’il faut savoir sur les Los Angeles Lakers

LeBron James continue d’écrire l’histoire de sa propre légende. Mi-novembre, il a dépassé Wilt Chamberlain au classement des meilleurs marqueurs de l’histoire de la NBA. Et à ce rythme, il devrait dépasser son idole, Michael Jordan, d’ici la fin janvier. Selon ses propres aveux, il a eu quelques difficultés à s’habituer à sa nouvelle vie en Californie. « J’ai passé 33 ans sur la côte Est, et se retrouver sur la côte Ouest a changé beaucoup de choses pour moi. (…) Cela m’a demandé une petite période d’adaptation, dans mon jeu, le déménagement, la famille, tout en fait. Nous sommes encore en train de trouver nos marques », a-t-il récemment expliqué.

Après un début de saison poussif, LeBron James commence à trouver son rythme au sein de l’équipe. Le récent recrutement de Tyson Chandler (merci James Jones !) a permis de stabiliser les Lakers, et la montée en puissance de James ces dernières semaines – notamment dans le « money time » – a donné un nouveau souffle à Los Angeles. La crise interne qui ronge actuellement les Warriors a également détourné l’attention des médias sur leur voisin californien. Une bonne chose pour les jeunes joueurs qui composent l’effectif, mais qui ne devrait durer qu’un temps.

Les Lakers reposent sur un jeu rapide qui se nourrit des erreurs de l’adversaire. Los Angeles est la deuxième équipe en points inscrits en contre-attaque, et 8e après une balle perdue adverse. Mais la défense est encore trop fébrile. Los Angeles se fait punir dans le jeu intérieur (avant-dernier de la ligue en points encaissés dans la raquette selon NBA/Stats.com) et encaisse beaucoup de points suite à ses erreurs.

L’autre question qui taraude les fans des Lakers concerne Brandon Ingram. L’ailier devait être le joueur capable de nourrir la marque avec LeBron James, mais pour le moment, ses performances en dents de scie déçoivent. Comme l’an dernier,  King James» se retrouve ainsi à la tête d’une équipe peu efficace en défense, et trop esseulé en attaque. Si les Lakers souhaitent faire du bruit en playoffs à l’Ouest en avril prochain, il est impératif que cette situation évolue… à moins qu’un transfert ne vienne tout chambouler d’ici là.

Ce qu’il faut savoir sur le Magic d’Orlando

Personne n’a envie de jouer Orlando à l’heure qu’il est. Evan Fournier et sa bande disposent d’un joli tableau de chasse depuis le début de la saison, avec notamment des victoires face aux Celtics (ok, tout le monde bat Boston en ce moment, mais quand même) le 23 octobre dernier, Philadelphie (avec Butler) le 15 novembre, et ces mêmes Lakers dimanche dernier. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les Raptors ont eu besoin d’un tir à la dernière seconde de Danny Green pour venir à bout du Magic. A Orlando, il n’y pas de stars, mais il y a un collectif. Et une volonté de ne jamais rien lâcher.

Comme Kemba Walker à Charlotte, il est grand temps de saluer le travail de Nikola Vucevic à Orlando. Tous les soirs ou presque, il apporte à l’équipe ses 20 points et sa dizaine de rebonds, et tout cela avec une efficacité redoutable : 55,4% aux tirs, et un impeccable 42,2% à trois points (2,5 tentatives/match). S’il n’est pas réputé pour ses qualités défensives, Vucevic sait où et comment de placer sur le terrain, que ce soit pour gêner l’adversaire et/ou se saisir des rebonds.

Le cinq majeur – Fournier, Augustin, Gordon, Iwundu et Vucevic – affiche un excellent NetRating de +14,7 (il marque 14,7 points de plus que l’adversaire avec ces cinq joueurs). Terrence Ross, malgré son inconstance et ses lacunes défensives, est solide en tant que 6e homme.

C’est sur le banc qu’Orlando a encore du travail à fournir. La jeunesse de Jonathan Isaac et Mo Bamba y est pour beaucoup, ces deux jeunes joueurs au talent prometteur enchaînant parfois les erreurs à un rythme effarant. Mais ils leur arrive aussi de démontrer de belles choses, notamment défensivement.

Le cinq avec Aaron Gordon – excellent joueur et ultra-spectaculaire, s’il fallait le rappeler – Terrence Ross, Mo Bamba, Jonathan Isaac et Jerian Grant a démontré une puissance défensive absolument irréelle lors des quelques minutes partagées le terrain à la fin de la rencontre face aux Raptors (les heureux détenteurs d’un abonnement à NBA League Pass peuvent se diriger tout droit au début du 4e quart temps pour assister au miracle).  

Long et rapide, ce cinq a complètement déboussolé Toronto. Un signe d’espoir pour Orlando qui, depuis le départ de Dwight Howard, végète dans le milieu, voir le bas du tableau à l’Est. Au moins, cette équipe fait plaisir voir, ce qui est déjà un bon début.

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